L’équipe de Ben Guerdane, bien requinquée après un sans-faute dans les 6 derniers matches, a plus que jamais le vent en poupe.
Après quatre premiers matches sans le moindre point, rares étaient ceux qui avaient pensé que l’USBG pouvait sortir rapidement de cette crise de résultats qui a engendré une énorme crise de confiance. Mais c’était compter sans la grande expérience des “Jaune et Noir” qui ont toujours su gérer les périodes de passage à vide qu’ils ont traversées lors des saisons écoulées. L’entraîneur adjoint, Nizar Sansa, a joué un rôle prépondérant dans la sortie de cette impasse en assurant le bon intérim après le départ de Fakhreddine Galbi et en meublant convenablement le vide à la tête du staff technique. L’entraîneur Mohamed Ali Mâalej a été surpris par la capacité de son adjoint à garder le groupe en éveil et son travail colossal fait sur le plan psychologique pour hausser le moral, éviter l’affolement et préparer le grand sursaut qui va permettre à l’USBG d’emprunter le droit chemin après avoir fait fausse route. «C’est dans les moments difficiles que les joueurs ont le plus besoin de leur staff”, confie Nizar Sansa avant d’ajouter, en toute humilité : “Il n ‘y a pas de secret ou de recette miracle dans le changement du destin de l’équipe. On a parlé à cœur ouvert et on a discuté longuement de ce qui n’avait pas marché durant les 4 premières journées, comment éviter que le doute ne s’installe et préparer le reste du parcours. La suite a été ce redressement spectaculaire dont nous sommes en train d’en cueillir les fruits».
Six matches sans défaite
Après les quatre premiers revers d’affilée, le déclic s’est amorcé avec la première victoire contre l’UST par 2 buts à 0. Quatre matches nuls consécutifs ont suivi ce réveil. Deux à l’extérieur contre des adversaires très coriaces (0 à 0 contre l’ASS et 1 à 1 avec l’ESM) et deux à domicile face à deux gros morceaux (0-0 avec le ST et 1 à 1 devant l’EST). «C’est au terme de ces quatre confrontations que nous avons été convaincus que nous venons enfin d’épouser la bonne courbe”, confirme Nizar Sansa et de poursuivre : “Notre capital confiance a augmenté à la vitesse grand V et plus rien ne pouvait nous arrêter».
Même pas le CAB à Bizerte qui était devant la nécessité de se réhabiliter pour ne pas sombrer, mais qui n’a pu faire face à la furia d’une USBG revenue de loin et ressuscitée. Un but de Nassim Sioud dès la 10e minute et le tour était bien joué pour l’équipe de Mohamed Ali Mâalej et les trois points du succès assurés. «C’était un véritable exploit vu le contexte du match pour les Bizertins. Nous avons mis la barre un peu haute pour nos supporters qui réclament un nouveau résultat aussi probant contre l’ESS le 14 décembre. Nous n’avons pas le droit de les décevoir et nous sommes devant l’obligation d’enchaîner malgré le statut et la valeur de l’adversaire», conclut Nizar Sansa.