« Pour pouvoir rivaliser avec ses concurrents, la Tunisie doit garder un œil sur ses compétiteurs, analyser les tendances du secteur, mais aussi l’évolution des parts de marché… », a souligné l’ancien ministre du Tourisme, Slim Tlatli.
Plusieurs experts et spécialistes considèrent que le développement du tourisme dans le pourtour méditerranéen nécessite une coopération plus approfondie et plus renforcée non seulement entre les deux rives de la Méditerranée, mais aussi entre les pays sud du bassin. Cette coopération ne devrait en aucun cas annuler la compétition et la concurrence qui existent déjà entre les diverses destinations qui attirent des millions de touristes chaque année.
C’est dans le contexte méditerranéen que le concept de coopétition prend tout son sens. «Peter Drucker est le premier qui a parlé de coopération avec le concept de coopétition qui veut dire coopération-compétition. On peut coopérer tout en étant en compétition», a expliqué, à cet égard, l’ancien ministre du Tourisme, Slim Tlatli, dans une déclaration accordée à La Presse.