Les stocks commerciaux de pétrole brut ont diminué moins que prévu la semaine dernière, selon les données publiées mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA). Une accélération du rythme des raffineries a compensé une baisse significative des exportations.
Durant la semaine achevée le 3 janvier, les réserves ont reculé d’un million de barils, alors que les analystes anticipaient une diminution de deux millions, d’après un consensus établi par Bloomberg.
“Les États-Unis entament l’année 2025 avec une légère réduction des stocks de pétrole brut, la baisse des exportations ayant contrebalancé l’intensité de l’activité des raffineries”, ont analysé des experts.
Cette contraction limitée s’explique principalement par une chute marquée des exportations (-20,13 % sur une semaine), accompagnée d’une diminution des importations (-7,19 % sur la même période).
Dans le détail, “l’EIA signale une baisse importante des stocks, de 2,5 millions de barils à Cushing, dans l’Oklahoma, principal terminal de livraison du WTI aux États-Unis. En revanche, la côte américaine du Golfe du Mexique a enregistré une hausse notable de 4,9 millions de barils en raison du recul des exportations”, ont précisé les experts.
La diminution des stocks, bien que modeste, est attribuable à un rebond de l’utilisation des raffineries, qui ont fonctionné à 93,3 % de leurs capacités, contre 92,7 % la semaine précédente. “L’intensification de la maintenance des raffineries dans les semaines à venir devrait toutefois entraîner un retour à la hausse des stocks de pétrole brut”, ont-ils ajouté.
De son côté, la production américaine de brut est restée proche de son niveau record, atteignant 13,56 millions de barils, contre 13,57 millions la semaine précédente.
Après la publication du rapport, le cours du baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février a reculé. Vers 16h35 GMT, le WTI perdait 1,01 %, s’établissant à 73,39 dollars.