Le ST enchaîne les victoires et affiche une bonne impression. C’est le moment de s’accrocher et de rester sur cette dynamique positive.
La Presse—Le vent en poupe, le Stade caracole aujourd’hui en tête du classement de L1 et malin celui qui tentera de le déloger d’une place chèrement acquise. Le Stade a donc bouclé la phase aller du championnat avec deux victoires consécutives, la dernière en date, hors de ses bases au Cap-Bon face à Soliman. Un bilan flatteur jusque-là donc pour des Bardolais qui n’ont plié qu’à une reprise au Ribat, abstraction faite du match perdu sur tapis vert à Zarzis. Le meilleur joueur et l’un des meilleurs buteurs de la Ligue 1 en son sein, Youssouf Oumarou. Des jouvenceaux qui ont pris du galon, à l’instar de Arous, Kadida et Sajed Ferchichi, pour ne citer que ceux-là. Des continentaux qui apportent le plus escompté, à savoir les deux porteurs d’eau, Mugisha Bonheur et Yussuf Touré. Des remplaçants de luxe tels que Ouattara, Werghemmi, Atoui et Amath Ndao aux côtés des jeunes du club, tels que Smaâli et autre Khalil Ayari, les constantes qui donnent un cadre à la cohésion de l’équipe sont plus que palpables avec une diversité de joueurs où chacun se reconnaît dans des valeurs communes. Maintenant, la question qui taraude certains esprits est en rapport avec l’indice d’endurance et de résistance d’une équipe qui, à ce jour, ne manque pas d’énergie et de résilience. Bref, pour s’inscrire dans la durée et entamer le sprint final sans que les forces s’épuisent et que les organismes en pâtissent, Maher Kanzari devra à la fois optimiser, ménager, faire tourner et protéger sans que cela ne l’empêche de capitaliser. Vaste programme pour un coach qui aura besoin d’une bonne réserve de carburant pour mener le bolide stadiste au bout du voyage.
Des bases solides det inamovibles
Ce dimanche, le leader stadiste aborde la phase retour de la compétition en recevant au Bardo l’ES Zarzis. Et à la réception de l’ESZ, le Stade tentera de performer à nouveau afin de se pérenniser dans le haut du panier. Poursuivre son insolente épopée sans voler la vedette aux habituels postulants, le Stade a aujourd’hui l’étoffe et la carrure d’un candidat qui ne se cache plus. Et en l’état, à présent, le sentiment qui découle de la bande à Maher Kanzari est celui d’une force collective et d’une envie qui forcent l’admiration.
La preuve, avec ces victoires méritées et nullement à l’arraché face à trois formations du «big four», des équipes renversées par la déferlante stadiste, tranchante de par son cœur à l’ouvrage, l’envie qui en découle, un état d’esprit tourné vers la gagne et une bonne dose de réussite qui l’accompagne. Aussi, la patte du coach aidant, au-delà du cœur, le ST est capable de bien animer un système au départ d’un match et de le changer en cours de jeu sans que cela n’érode l’équilibre de l’équipe. Le Stade se réadapte donc parfois, se met au diapason, se repense et se réinvente sans que cela ne l’ébranle la plupart du temps. Au final, ce qui compte, c’est de garder le fil du match, toujours convoiter cette quête de l’équilibre constant. La phase aller du championnat a donc livré son verdict pour le Stade, une équipe dont le parcours repose jusque-là sur des bases solides et inamovibles avec un entrejeu qui mêle ardeur et maîtrise, une défense qui rassure et une attaque qui tamponne régulièrement, sans omettre de mentionner l’apport d’un gardien, Hlel, qui élève souvent ses standards.