Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a publié, ce jeudi, un communiqué pour clarifier les informations diffusées concernant la prétendue saisie d’environ un million de litres de carburant de contrebande, prétendument acheminés de la Tunisie vers la ville albanaise de Durrës.
Le ministère a souligné que les deux navires concernés ne sont pas des pétroliers, mais des navires de fret qui avaient accosté dans un port tunisien à la fin du mois de décembre 2024.
Selon le communiqué, les deux navires ont chargé des quantités de ciment avant de quitter les eaux territoriales tunisiennes dans des conditions normales. Les produits saisis ne sont pas du pétrole brut, mais un produit dérivé des hydrocarbures.
Par ailleurs, il a été confirmé qu’aucune opération d’approvisionnement en produits pétroliers n’a eu lieu au départ de la Tunisie pour ces navires. Ce type d’activités est strictement encadré par des normes de sécurité et des procédures douanières rigoureuses.
Le ministère a précisé que, durant le mois de décembre 2024, les approvisionnements en produits pétroliers réalisés dans le port concerné se sont limités à 64 000 litres de gazole.
En outre, il a rappelé que les opérations d’exportation de pétrole brut effectuées par les sociétés exploitant les champs pétroliers sont soumises à des autorisations préalables. Ces exportations sont strictement contrôlées par les services des douanes, qui supervisent le chargement du pétrole brut sur des navires spécifiquement agréés et approuvés par les autorités compétentes.
Le processus de chargement et d’exportation, y compris la détermination des quantités exportées, respecte des normes internationales et des mesures de contrôle rigoureusement appliquées par les services douaniers tunisiens et des bureaux de vérification spécialisés.
Le ministère a également souligné que les sociétés de distribution de carburants opérant dans le secteur ne sont pas autorisées à exporter des produits pétroliers. Les quantités stockées dans les points de distribution sont exclusivement destinées à approvisionner le marché local, les navires et les avions, sous la surveillance des services des douanes.
Enfin, le ministère a exhorté les parties concernées à vérifier les informations auprès des sources officielles, en attendant l’issue des investigations en cours, menées dans le cadre des procédures légales et réglementaires.