Accueil Sport Aujourd’hui, l’assemblée générale élective de la FTF – L’obligation de changer…

Aujourd’hui, l’assemblée générale élective de la FTF – L’obligation de changer…

Même si les rouages et l’environnement du football tunisien ne semblent pas prêts, on espère que quelque chose va changer.

La Presse — Tout à l’heure, trois listes emmenées par Mahmoud Hammami, Moez Nasri et Jalel Tkaya vont disputer la course élective pour relever le comité de normalisation de Kamel Idir. Bien sûr que c’est une course qui a ses «lois» et ses méthodes qu’on trouve dans toute élection : chacun propose des services, des avantages et cherche des affinités auprès des clubs-votants. Le contenu, le fond des programmes, ça importe peu, et ça vient en seconde considération. Les clubs ne votent jamais pour le meilleur programme, ni les meilleurs hommes et femmes qui vont diriger le football tunisien, mais votent plutôt ce qu’on leur offre et ce qu’on leur promet. Ils votent les personnes, les intérêts immédiats et aussi la région… Chaque liste a essayé autant que possible de «respecter» l’équilibre entre les clubs dits «grands» ainsi que les régions et les profils. On trouve bien sûr des ex-dirigeants, des ex-footballeurs, des juristes mais tout ce beau monde a-t-il l’aptitude et la volonté d’agir et de changer notre football? Quel que soit le bureau fédéral vainqueur, il y aura cette obligation de changer beaucoup de choses pour sauver un football tunisien sous tutelle et qui doit émerger de nouveau. C’est ce qui nous intéresse le plus dans ces élections. Toutefois, un changement radical, peut-être que c’est trop demander pour diverses raisons. Il y a tellement de problèmes d’ordre financier d’abord, il y a ensuite tellement de contraintes et de freins qui peuvent atténuer nos ardeurs. Aujourd’hui,  la FTF n’est plus une boîte rentable, elle est endettée et confrontée à beaucoup de dépenses, sans oublier son image faussée et sa mise sous tutelle de la Fifa. L’environnement de la FTF, essentiellement les clubs, n’est pas un élément qui peut aider dans  le sens d’un tel changement. A chacun ses intérêts et son jeu et c’est au nouveau bureau fédéral de trouver le bon équilibre. Il doit surtout innover et apporter des idées pour faciliter l’investissement dans les jeunes et les cadres.

Il doit bien vendre et bien monnayer l’image de la sélection et sa popularité, tout en aidant les clubs à mieux gouverner. Une forte FTF, ça doit être des clubs forts aussi et, bien sûr, des sélections rayonnantes. Ce nouveau bureau fédéral va-t-il oser changer et sortir des sentiers battus?

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