La Presse — Il est le nouveau président de la FTF après une course électorale moins serrée que prévu.
On prévoyait des élections équilibrées avec un second tour au programme, mais rien de cela. La liste conduite par Moez Nasri, le candidat-surprise qui n’a aucune expérience de dirigeant, et où il y a notamment Houcine Jenayeh, Wissem Ltaief (l’homme clef de cette liste avec un énorme travail sur le terrain auprès des Ligues régionales), a obtenu gain de cause et l’a emporté dès le premier tour avec 247 voix contre 136 pour la liste de Mahmoud Hammami et 55 pour celle de Jalel Ben Tkaya.
La tendance était claire dès le dépouillement des bulletins de vote des clubs des Ligues 1 et 2 et les Ligues régionales (là où il y a le contingent le plus lourd en votes avec un coefficient de 5). La liste de Nasri a pris le devant sur celle de Mahmoud Hammami.
D’ailleurs, Jalel Ben Tkaya a quitté la salle après, reconnaissant sa défaite. Par la suite, c’était confirmé avec des voix qui fusaient auprès des clubs de la Ligue 3 malgré une certaine résistance de la liste de Hammami.
D’ailleurs, un peu avant la fin du dépouillement de bulletins de vote, les membres de la liste de Nasri se félicitaient déjà. Tout ça dans une ambiance pas très saine et pas calme, avec beaucoup d’agitation et de bruit, ce qui a poussé Kamel Idir, qui dirigeait la séance, à hausser le ton à plusieurs reprises. C’est une nouvelle ère au sein de la FTF qui coupe court et vite avec le processus de normalisation et la tutelle de la Fifa (tant mieux).
Sur l’agenda du nouveau président de la FTF, énormément de dossiers et de chantiers, à commencer par le nouveau sélectionneur national et l’assainissement de la situation financière précaire, ainsi que les sélections jeunes et l’état des clubs. De vastes chantiers qui demandent beaucoup d’efforts urgents et surtout des moyens pour résoudre ce cumul de problèmes hérités.