Quand Syhem danse
La Presse — Quand Syhem Belkhoja et sa troupe Ness el Fen dansent, c’est au Théâtre Chaillot, à Paris, rien de moins. Invités dans le cadre du programme «Chaillot invite», les danseurs tunisiens célèbreront le 25 mars prochain les liens entre la France et le Maghreb avec la danse comme trait d’union. Ce programme met en valeur la diversité des talents émergents et les figures emblématiques de la scène culturelle du Maghreb.
We Are Here
7 mois d’exposition dans des lieux les plus prestigieux de Paris, et 700000 visiteurs ! On croit rêver ! Il s’agit de la magnifique exposition de Street Art montée par le tunisien Mehdi ben Cheikh au Petit Palais. Mehdi ben Cheikh est probablement celui qui fit entrer le Street Art en France avec, on s’en souvient, l’immeuble du 13e, mais aussi en Tunisie avec Jerbahood il y a 10 ans. Et qui continue de le promouvoir avec de nombreuses manifestations urbaines, ou dans sa galerie parisienne itinérance.
Au Petit Palais, Mehdi ben Cheikh présentait plusieurs artistes tunisiens.
Les violons du monde
C’était la première résidence artistique du genre : à Hammamet, à l’Hasdrubal Hall, lieu désormais consacré à la musique, avait lieu le premier concert de sortie de résidence. Celle-ci se faisait en présence de la formation internationale «Duplessy and the Violins of the World», ce qui en soi est une consécration. Ce concert est produit par Laurent Jost, directeur musical de la Fondation Hasdrubal, en partenariat avec l’ambassade de France et l’IFT.
Conversation intime
Que peuvent bien avoir à se raconter Fatma ben Saidane et Catherine Ceylac ? Si l’une, l’actrice, est habituée à parler sur scène, le rôle de l’autre, la journaliste, a pour rôle de faire parler. Cette rencontre «intime», offerte au public à l’Agora le 31 janvier prochain, promet d’être étonnante.
Nostalgie ?
Comment expliquer autrement l’incroyable et infatigable succès des multiples concerts organisés à travers la ville, et consacrés aux chansons anciennes ? Aznavour, Om Kalthoum, Dalida, Jacques Brel, Abdelwahab, tous les registres sont proposés à la Cité de la culture, au Zéphyr de La Marsa, à la Cité des jeunes d’El Menzah, au théâtre municipal, bien sûr…. Les places s’arrachent et les salles affichent complet un mois à l’avance.
Effet de mode, nostalgie, quelle que soit la raison, on ne boudera pas notre plaisir !
