À la fin décembre 2024, le solde budgétaire a enregistré un déficit de 10 milliards de dinars, contre 11,4 milliards de dinars durant la même période de 2023, soit une amélioration de 1,4 milliard de dinars, représentant une réduction de 1,6 %. Ce déficit représente près de 6 % du PIB de l’année précédente, selon les résultats provisoires de l’Exécution du Budget, publiés jeudi par le ministère des Finances.
Cette amélioration est attribuée à l’augmentation des ressources budgétaires, qui ont progressé de 8,7 % entre 2023 et 2024, atteignant ainsi 47 milliards de dinars. Cette hausse est principalement due à l’augmentation des recettes fiscales, qui ont augmenté de 9,7 %, atteignant 41,8 milliards de dinars à la fin décembre 2024.
Les charges budgétaires ont également augmenté de 4,6 %, pour atteindre 56,4 milliards de dinars. Cette hausse est liée principalement à l’augmentation des dépenses de financement (+7,8 % à 6,3 milliards de dinars), des dépenses de gestion (+13,1 % à 8,2 milliards de dinars) et des dépenses d’intervention (+4 %, à 19 milliards de dinars).
D’autre part, les ressources d’emprunts ont augmenté, atteignant 26,7 milliards de dinars à la fin décembre 2024, contre 19 milliards de dinars à la même période en 2023. Cette hausse est principalement due à l’augmentation des emprunts intérieurs, qui ont atteint 23,2 milliards de dinars l’an dernier, selon le document du ministère des Finances.
À la fin décembre 2024, le service de la dette publique a atteint 24,8 milliards de dinars, enregistrant ainsi une augmentation de 19,5 % par rapport à l’année précédente. La dette publique totale (interne et externe) est estimée à 135 milliards de dinars en 2024, soit l’équivalent de 81,2 % du PIB du pays.
