L’Arabie Saoudite ainsi que d’autres pays arabes tentent de trouver une solution pour l’avenir de la bande de Gaza, selon Reuters. C’est la solution proposée par l’ Egypte qui semble être la plus proche d’un consensus avant une réunion du sommet arabe plus tard ce mois-ci.
Ce plan serait une alternative à la proposition du président américain Donald Trump de déplacer la population de la bande de Gaza et de l’exploiter pour des projets immobiliers qui transformeraient la région en ce qui a été surnommé la « Riviera du Moyen-Orient ».
Reuters rapporte que Riyad, la capitale de l’Arabie saoudite, accueillera une réunion dans le courant du mois pour discuter des idées initiales, avec la participation de l’Arabie saoudite, de l’Égypte, de la Jordanie et des Émirats arabes unis.
L’agence a déclaré s’être entretenue avec 15 sources en Arabie saoudite, en Egypte, en Jordanie et ailleurs pour se faire une idée des efforts déployés par les pays arabes pour intégrer les propositions existantes dans un nouveau plan qui pourrait être présenté au président américain, n’excluant pas de l’appeler le « plan Trump » pour obtenir son approbation.
Une source gouvernementale arabe a déclaré qu’au moins quatre propositions ont déjà été rédigées sur l’avenir de Gaza, mais une proposition égyptienne semble actuellement être au cœur des efforts arabes pour offrir une alternative à l’idée de Trump.
La proposition égyptienne
Selon trois sources de sécurité égyptiennes, la dernière proposition du Caire comprend la formation d’un comité palestinien pour gouverner la bande de Gaza sans la participation du Mouvement de la résistance islamique (Hamas), la coopération internationale pour la reconstruction sans déplacer les Palestiniens, ainsi que la recherche d’une solution à deux États.
La proposition inclut la création d’une zone tampon et d’une barrière pour empêcher le creusement de tunnels à travers la frontière de Gaza avec l’Égypte. Une fois les décombres déblayés, 20 zones d’habitation temporaire seront créées. Une cinquantaine d’autres entreprises égyptiennes et étrangères travailleront sur le projet.
Un initié de la région a déclaré que le financement inclurait des fonds internationaux et des fonds du Golfe, et un fonctionnaire du gouvernement arabe n’a pas exclu la création d’un fonds qui pourrait s’appeler le « Trump Reconstruction Fund » (Fonds de reconstruction Trump).
