Accueil A la une Un accord entre la Suisse et la Tunisie pour former et embaucher 2000 jeunes : les détails

Un accord entre la Suisse et la Tunisie pour former et embaucher 2000 jeunes : les détails

Ce vendredi, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chouad, a signé, au siège du ministère, un accord de partenariat avec l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Joseph Ringli. Cet accord vise à faciliter l’intégration de près de 2000 jeunes chômeurs dans le marché du travail tunisien, en particulier ceux dont la période de chômage a été prolongée.

Le programme, qui s’inscrit dans une coopération qui se poursuivra jusqu’en 2028, se concentre sur la formation et l’insertion professionnelle des jeunes demandeurs d’emploi inscrits dans les bureaux de l’emploi et du travail indépendant. Cette initiative repose sur un partenariat étroit entre le secteur public, privé et plusieurs associations.

Le ministre Riadh Chouad a indiqué que cet accord permettra d’intégrer environ 2000 jeunes dans le marché de l’emploi tunisien, avec un focus particulier sur les secteurs présentant des difficultés d’insertion et sur les régions à fort taux de chômage.

Bien que le ministre n’ait pas précisé quels secteurs rencontrent des difficultés d’intégration, il a souligné que l’accord cible principalement les jeunes diplômés universitaires ou les titulaires de certificats de formation professionnelle ayant connu une période de chômage prolongée.

Le financement de cette initiative par le côté suisse repose sur une approche basée sur l’évaluation des résultats. En effet, les paiements aux centres de formation privés impliqués dans le programme seront effectués uniquement après l’emploi de 70 % des jeunes formés.

Le ministre a également affirmé que ce modèle de financement, axé sur les résultats, permettra de garantir la pérennité des emplois créés pour les jeunes, renforçant ainsi l’impact réel du programme sur l’insertion professionnelle des jeunes chômeurs de longue durée.

Le ministre a aussi précisé à l’agence Tap que les institutions et centres de formation privés qui assureront la formation des demandeurs d’emploi ont déjà été sélectionnés. Ces derniers seront contactés après la signature de l’accord pour identifier leurs besoins en main-d’œuvre.

Par ailleurs, les bureaux de l’emploi et du travail indépendant annonceront prochainement les programmes de formation et ouvriront les inscriptions pour permettre aux demandeurs d’emploi intéressés de participer à ce programme visant à faciliter leur intégration dans le marché du travail.

De son côté, l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, Joseph Ringli, a confirmé que l’accord repose sur une approche d’évaluation des résultats, précisant que le financement des programmes de formation sera conditionné par l’atteinte des objectifs de l’accord, à savoir l’emploi de 2000 jeunes.

Il a ajouté que ce programme sera mis en œuvre en collaboration avec des partenaires du secteur public, comme l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI), ainsi qu’avec des acteurs privés tels que les centres de formation professionnelle.

Les différents partenaires du programme signeront des contrats d’objectifs, conformément à un mécanisme de financement basé sur les résultats.

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