Le ministère de la Santé a réagi ce samedi à la diffusion d’une vidéo, récemment partagée sur les réseaux sociaux, dans laquelle un enfant apparait en train de crier dans le couloir du service des urgences de l’hôpital régional de Sidi Bouzid. Cette vidéo, qui a suscité l’émoi sur internet, a fait l’objet d’une clarification officielle de la part du ministère.
Dans un communiqué, le ministère a indiqué que l’enregistrement remonte à la nuit du 27 au 28 février 2025. À cette date, une citoyenne de 35 ans, mère de l’enfant figurant dans la vidéo, a consulté le service des urgences en raison de symptômes légers. Après examen médical, il a été établi qu’elle souffrait d’une affection bénigne (un rhume saisonnier) et qu’aucune intervention urgente n’était nécessaire. En conséquence, elle a été informée de la nécessité d’attendre son tour en raison de l’afflux de cas graves nécessitant une prise en charge immédiate.
Dans le même temps, il lui a été proposé de procéder à son enregistrement pour recevoir une prescription médicale, mais elle a refusé cette procédure. Pire encore, elle a décidé d’utiliser son enfant mineur pour perturber le bon déroulement du service, créant ainsi une scène de chaos et de désordre au sein du département des urgences.
Le ministère de la Santé a exprimé sa ferme condamnation face à ce comportement, soulignant que la diffusion de cette vidéo visait clairement à ternir l’image du secteur de la santé publique. Il a également déploré cette tentative de déstabilisation qui cherche à perturber les efforts de réforme et de modernisation, particulièrement dans les régions intérieures du pays.
Le ministère a annoncé qu’il se réservait le droit d’engager des poursuites légales contre toute personne impliquée dans la diffusion de fausses informations et dans la création de troubles au sein des établissements de santé. Il a par ailleurs appelé les citoyens à ne pas se laisser influencer par les rumeurs et à faire preuve de discernement face aux informations erronées qui nuisent au bon fonctionnement des services publics.
Enfin, le ministère a réaffirmé son engagement à améliorer en continu le système de santé tunisien et à garantir la qualité des services offerts, conformément à la vision du président de la République, Kaïs Saïed. Il a également souligné l’importance de la responsabilité collective et de la conscience nationale pour protéger les institutions de santé contre toute tentative de déstabilisation, dans l’intérêt de tous.
