
En remportant une écrasante victoire à domicile, El Gawafel Sportives de Gafsa monte en grade et quitte la dernière place. Certes, les Gafsiens sont toujours dans la zone rouge, mais la victoire d’hier leur permet de voir le bout du tunnel.
S’il y a un grand bénéficiaire de la troisième manche de la 23e journée de la Ligue 1, qui s’est déroulée hier après-midi, c’est bel et bien El Gawafel Sportives de Gafsa.
Après avoir battu son rival direct, l’US Tataouine, lors de la précédente journée, l’EGSG a enchaîné hier par une deuxième victoire d’affilée. Une écrasante victoire du reste obtenue devant l’ASS sur un score sans appel (4-0).
Les buts de la victoire sont signés Fayed Ben Hassine (15’ et 81’), Seddik Mejri (21’) et Ali Ajmni (90’+1).
Une domination totale des Gafsiens qui en dit long sur leur intention de sauver leur peau parmi l’élite. Certes, le chemin est encore long, mais la victoire d’hier leur a déjà permis de monter en grade en gagnant une place au classement alors qu’ils étaient les derniers de la classe. En quittant la dernière place, les Gafsiens voient le bout du tunnel. A eux de savoir bâtir à partir du joli succès d’hier.
JSO-ST, un duel jusqu’au bout…
Au Stade Chedly-Zouiten, le duel JSO-ST s’est soldé par un résultat nul, un but partout. Les deux protagonistes, qui refusaient de perdre, se sont battus jusqu’au bout.
Le score est resté vierge après deux penalties manqués. A la 76’, le penalty tiré par Bonheur Mughisha a été intercepté par le portier omranais, Montassar Essid. Neuf minutes après, Ated Dkhlili a arrêté le penalty de Iheb Ben Rajab (85’).
La donne a changé à deux reprises dans le temps additionnel. Wael Werghemmi a ouvert la marque pour le Stade Tunisien (90’+1). Onze minutes après, un penalty a été accordé à la JSO, validé après recours à la VAR et transformé par Ahmed Hahdri (90’+12). Stadistes et Omranais ont fini par se quitter sur un nul équitable. Aucun ne méritait de perdre.
Le troisième match de l’après-midi d’hier opposant l’USBG à l’ESM s’est soldé aussi par un score de parité (2-2). Un résultat nul qui n’arrange pas l’USBG de plus en plus menacée, alors que l’ESM gagne un point de plus et s’éloigne de la zone du danger