Accueil A la une Coopération Tuniso-Algérienne : Une approche commune, des objectifs partagés

Coopération Tuniso-Algérienne : Une approche commune, des objectifs partagés

Il n’échappe plus à personne que la Tunisie et l’Algérie, sous l’impulsion des Présidents Kaïs Saïed et Abdelmadjid Tebboune, sont désormais déterminées à hisser la coopération bilatérale au statut d’une coopération stratégique. Sur la base d’une approche commune et des objectifs partagés.

Entre la Tunisie et l’Algérie, les rapports de coopération, de fraternité et d’échanges renforcés par des relations personnelles entre les dirigeants des deux pays cimentées tout au long du combat commun pour la libération nationale, sont revenus au-devant de l’actualité. A l’occasion de l’appel téléphonique qui a eu lieu, jeudi 6 mars, entre le Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, et le Premier ministre algérien, Nadhir Larbaoui, et aussi en marge des préparatifs du congrès tripartite qui réunira dans les prochains jours les Présidents Kaïs Saïed, Abdelmadjid Tebboune et Mohamed El Menif en Algérie.

Ainsi, pour ceux qui n’ont pas hésité à déclarer que les rapports tuniso-algériens sont en berne, ces dernières semaines, à cause de ce qu’ils considèrent comme des différends sur quelques affaires, comme, à titre d’exemple, ce qui se passe en Syrie, il est devenu nécessaire qu’ils révisent leurs positions et qu’ils apprennent à temporiser avant de fournir des déclarations ne s’appuyant sur aucun fait véridique.

Et la communication téléphonique Maddouri-Larbaoui de réaffirmer la solidité des rapports qu’entretiennent les Présidents Kaïs Saïed et Abdelmadjid Tebboune. De même que leur volonté partagée d’imprimer à ces relations un nouvel élan adapté aux exigences imposées par les mutations intervenant sur les scènes régionale, continentale et internationale.

En effet, le Président Kaïs Saïed est plus que jamais déterminé à faire en sorte que la diplomatie tunisienne renoue avec son passé de force de dialogue, de proposition et de paix durable, et il l’a démontré, de nouveau, lors du sommet extraordinaire de la Ligue arabe tenu il y a quelques jours au Caire.

Aux côtés du soutien ininterrompu apporté au peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer son droit absolu à l’édification de son Etat indépendant sur la totalité de son territoire, le Président de la République accorde un intérêt particulier à la nécessité d’élever la coopération bilatérale au statut d’une coopération stratégique, à l’instar de ce que les pays de l’Union européenne sont en train d’entreprendre face à ce que le président américain Donal Trump est sur le point de leur préparer.

Il est d’évidence pour ceux qui suivent l’actualité régionale et mondiale et savent lire entre les lignes des déclarations et des podcasts sur les réseaux sociaux qu’il n’est plus acceptable de poursuivre les politiques du passé ou d’attendre que l’Europe, la Russie ou les USA changent d’attitude et reviennent à de bons sentiments envers nos pays et nos peuples.

Il existe une unique et durable approche, celle de compter sur nos propres moyens, sur l’apport de nos compétences, y compris celles établies à l’étranger.

Et aussi de renforcer la coordination et la concertation entre nos deux pays pour favoriser, comme le souligne clairement le communiqué publié à l’issue de l’appel téléphonique Kamel Maddouri-Nadhir Larbaoui, «le développement commun et relever ensemble les défis communs».

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