
En s’inclinant pour la 1ére fois à domicile durant la phase retour, les Etoilés ouvrent la porte à une fin de saison longue et harassante où les nerfs seront mis à rude épreuve.
Coup d’arrêt à domicile pour l’ESS après cette défaite face à Zarzis, où les ressorts se sont complètement cassés surtout en fin de match. L’Etoile n’a pas maîtrisé le match et a laissé l’adversaire la surprendre au plus mauvais moment, juste avant la pause. Rayan Anan a fait une offrande aux Zarzissiens en dégageant le ballon à l’emporte-pièce, ce dont n’a pas manqué d’en profiter Seifeddine Sabeur du côté de l’Espérance de Zarzis, pour planter un but complètement inattendu sur un exploit personnel. Les occasions manquées par les Etoilés, par la suite, les ont empêchés de revenir dans le match. La balle de but de Houssem Ben Ali, qui a livré un match satisfaisant, est allée mourir au-dessus des cages à la dernière minute du premier acte. Après la pause, la réaction n’a pas été rapide en seconde période avec un manque de fraîcheur qui s’est ressenti sur les organismes.
Il n’y a eu que 2 changements avec celle préalable de Mohamed Hassine à la 54e, ce qui démontre que Mkacher n’a pas voulu déstabiliser l’équilibre de son équipe, malgré le manque de jus dans les jambes de certains joueurs. Choix non payant quand on voit l’issue du match.
Manque de jus…
Et pour cause. On a senti Oussama Abid encore émoussé par le rythme des matchs, lui qui a raté quelques contrôles de balle et paru mal inspiré. Ben Choug, lui, n’a pas su faire la différence, tout comme Chamakhi et Chaouat peu incisifs. Raki Aouani a tenté de faire la différence, de provoquer mais lui aussi n’a pas eu le rendement escompté. L’attaque n’a pas marché, alors que la défense zarzisienne n’était pas aussi hermétique. Autre fait de jeu, l’incorporation de Gbo en défense centrale aux côtés de Dagdoug avec une position plus latérale pour l’axial Camara qui n’ont pas porté leurs fruits. Seul le portier Khardani, malgré le but encaissé ou encore Dagdoug, homme à tout faire en défense, ont été au-dessus du lot. Un match qui laisse un goût amer et qui aurait pu finir sur une parité, plus équitable.
En tout état de cause, c’est une défaite qui a pesé lourd dans la balance et sur le plan comptable, avec non seulement l’adversaire du jour qui dépasse l’ESS désormais d’un point, mais aussi le déficit de 4 points d’écart sur le dauphin monastirien.