Accueil A la une La VAR, un outil qui ne rassure plus : L’illusion de la transparence

La VAR, un outil qui ne rassure plus : L’illusion de la transparence

L’utilisation de cet outil n’a pas eu l’effet attendu sur notre championnat.

Il n’y a qu’une seule VAR, mais il y a une kyrielle de commentaires et d’avis qui,  chaque semaine,  nourrissent les discussions qui se sont d’ailleurs transformées en psychodrames. Toutes les semaines, les commentaires vont bon train. Même  les consultants des chaînes, qui transmettent nos compétitions, ont leur part. Ils ont également un avis qui, souvent, est interprété comme une reconnaissance pour les uns, ou une injustice pour les autres. La VAR, introduite pour rendre justice et justifier des choses simples, n’est plus qu’un alibi pour montrer du doigt ceux qui… l’utilisent pour accaparer ses avantages. Tout ce qui, au départ, relevait d’une application vertueuse des règles s’est transformé en une incompréhension qui menace les assises du football devenu tout simplement un «football arbitrage».

On ne sait pas s’en servir

Pourtant, on n’a pas arrêté de pousser les nouveaux responsables de résoudre les difficultés et de réintroduire cette technique pour éviter les… réclamations.

Maintenant que nous l’avons, elle n’est plus qu’un outil dont on ne sait pas comment se servir. Oui, c’est ainsi.

Les frustrations sont égales d’un côté comme de l’autre. Et  comme les décisions de la VAR sont irrévocables, personne ne peut envisager les compromis ou des solutions qui satisferaient tout le monde.

Que faire dans ce cas? L’arrêter ou continuer quitte à voir le monde se soulever d’indignation? D’ailleurs, de par le monde, tous ceux qui ont appelé de leurs vœux la VAR le regrettent. On attendait plus de transparence dans les décisions prises et voilà que la polémique supplante cette fausse bonne idée de confier toutes les décisions à «cet outil» dont on ne sait pas se servir. Ce qui est d’autant plus regrettable, c’est que l’arbitre et ceux qui sont chargés de la VAR ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde. Il y a des ratés et comme le temps presse, que le public pousse, il faut prendre position. Ce n’est pas toujours facile.

Alors VAR ou pas VAR?

Même si l’on a l’impression que la décision est mal appuyée, il faut continuer. Lorsqu’un doigt est pris dans l’engrenage, c’est tout le bras qui risque d’y passer.

Ce sont les clubs qui ont choisi une technique peut-être mal maîtrisée. Cela ira mieux l’année prochaine. Patience!

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