
Hélmi Tlili, responsable de la gestion de l’Office des Tunisiens à l’Étranger, a indiqué que l’Office a récemment axé ses activités sur le rôle social joué par l’État. À l’occasion du mois de Ramadan, l’OTE a ouvert ses 12 centres culturels et sociaux dans les principales villes européennes pour offrir des services aux membres de la communauté tunisienne, notamment en organisant des activités sociales et religieuses, en mettant en place des repas de rupture du jeûne et en distribuant des aides financières aux Tunisiens vivant dans des conditions de précarité sociale.
Dans une interview accordée à Mosaique, Hélmi Tlili a précisé que l’activité de l’Office se poursuit tout au long de l’année, avec un budget annuel de 200 000 dinars, auquel s’ajoutent exceptionnellement 30 000 dinars pour soutenir les actions spéciales pendant le mois de Ramadan.
Bien que ce budget ne soit pas très élevé, le responsable a souligné que l’efficacité des actions de l’Office repose sur la solidarité des partenaires sociaux et économiques, tels que les organisations de la société civile et les hommes d’affaires.
Par ailleurs, Hélmi Tlili a abordé la question de l’accès des Tunisiens à l’étranger à leur pays d’origine. Il a souligné qu’il n’est plus acceptable qu’un Tunisien soit empêché de visiter la Tunisie en raison de l’incapacité à financer son voyage.
Dans ce contexte, il a annoncé un projet ambitieux mené en collaboration avec Tunisair et la Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN). Selon lui, ce projet marquera un tournant majeur, avec l’introduction prochaine de mesures qui permettront à un plus grand nombre de Tunisiens à l’étranger, particulièrement ceux ayant des difficultés financières, de pouvoir revenir dans leur pays.
L’objectif de ce programme est de permettre à ceux qui n’ont pas les moyens de couvrir les frais de leur retour de visiter la Tunisie, afin de maintenir un lien fort avec leur patrie, quel que soit leur lieu de résidence.