
532 000 migrants qui sont arrivées aux États-Unis depuis octobre 2022 et qui ont obtenu un permis de séjour et de travail de deux ans devront quitter le territoire. La secrétaire à la sécurité intérieure, Kristi Noem, a expliqué que ces personnes perdront leur statut légal à partir du 24 avril, soit 30 jours après la publication de l’avis dans le registre fédéral.
Cette décision concerne les personnes qui se trouvent déjà aux États-Unis et qui ont bénéficié du programme de liberté conditionnelle humanitaire. Cette mesure a été initiée sous l’administration Trump, qui a décidé de mettre fin à ce qu’elle a qualifié d’« abus généralisé » de ce programme, qui permettait aux migrants originaires de pays en proie à des guerres et à des troubles politiques d’entrer et de résider temporairement aux États-Unis.
Pendant sa campagne électorale, l’ancien président Donald Trump a promis d’expulser des millions d’immigrés vivant illégalement aux États-Unis, et s’est efforcé de fermer les voies légales qui leur permettent d’entrer et de rester dans le pays.
Le ministère américain de la Sécurité intérieure a souligné que les personnes qui ont été libérées sur parole, sans base légale pour rester, doivent quitter le pays avant l’expiration de leur séjour.