Accueil Sport A propos de la Trêve du championnat : Méfaits et bienfaits

A propos de la Trêve du championnat : Méfaits et bienfaits

Une trêve qui fait du bien en général, mais qui demande une attention pour ne pas perdre du rythme.

Nos équipes observent une trêve. Elle leur a été imposée à cause du programme de l’équipe nationale et ses rencontres entrant dans le cadre de la qualification à la Coupe du monde.

Une trêve sportive, c’est  un retour à un rythme de vie “normal” qui va apaiser le  corps. On se repose certes, mais le repos n’est jamais total. Le cœur et les muscles, les articulations mises à rudes épreuves ont besoin de cette relâche.

Elle est psychologiquement bénéfique en raison de la baisse de tension imposée à l’entraîneur, aux supporters, à la famille, etc.

Une trêve il faut savoir la gérer. Trop courte, elle dérange. Trop longue, elle peut fausser tous les calculs du personnel d’encadrement et même être la cause d’accidents musculaires.

Au bon moment

Cette trêve, il faudrait l’avouer, arrive au bon moment. Pour une fois en effet, les clubs, qu’ils soient du haut ou du bas du tableau, en avaient besoin. Bien entendu, ceux qui étaient sur une bonne pente regretteront cet arrêt, car il risque de freiner leur élan, tels que l’USM par exemple, mais ils finiront par s’adapter. Il  y a toujours une crainte du redémarrage, toujours difficile, mais l’expérience doit bien servir à quelque chose.

En  haut du tableau, l’Espérance a changé d’entraîneur. Quoi de mieux que se donner du temps pour prendre soigneusement le groupe en main, soigner les blessures physiques et morales pour repartir du bon pied ?

Mieux que cela, si certains, pour des considérations d’appartenance, ont reproché au sélectionneur le fait de ne  pas avoir appelé des joueurs de l’Espérance, nous trouvons pour notre part que cela permettra à cette équipe engagée sur le plan continental de profiter pleinement de ce changement de main, en présence de son  effectif.

Au Club Africain, un bon nombre de ses joueurs avaient besoin d’une prise de conscience. Maintenant qu’ils se trouvent beaucoup plus impliqués dans le sprint final, les Clubistes pourront reconsidérer bien des préjugés à partir desquels ils mettront en place leur stratégie. Leur entraîneur a toujours rappelé que c’est au bout de la deuxième année qu’il y aura des résultats. Et voilà qu’il se retrouve dans le peloton engagé dans le sprint final. Il aura assez de temps pour réaménager son programme et travailler pour mettre en confiance ses joueurs.

L’Etoile, elle,  est passée par une belle période de forme. Nous savons pertinemment que cette période est limitée et qu’il faudrait la maintenir le plus longtemps possible avant de reprendre le collier et s’appliquer à l’atteindre de nouveau. Cette pause est donc positive, à la condition que ce soit un repos actif. Ce qui est d’ailleurs valable pour toutes les équipes.

N’oublions pas l’ES Métlaoui  qui se pose en arbitre grâce à un bel esprit de corps et une volonté sans faille.

Pour le bas du tableau, on pourrait raisonner de la même manière. Les soucis pour les cinq-six dernières équipes se précisent.

Pour conclure, ce sont les techniciens responsables de la mise en condition physique qui auront le plus de travail durant cette trêve. En effet, le travail est spécifique pour les uns, collectif pour les autres. Ils auront à déterminer la charge de travail qui sied à chaque joueur, tout en programmant la durée de la période de récupération et celle de l’arrivée de la  forme. Au bon moment.

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