
5.112
Selon Moez Hadidane, au 10 mars 2025, le service
de la dette extérieure de la Tunisie s’est élevé à 5.112 millions de dinars. Il précise que d’après le Budget de l’État pour l’année 2025, l’administration centrale devrait rembourser au titre du principal de la dette extérieure la somme de 8.469 millions de dinars sur l’ensemble de l’année 2025. Ainsi, l’État a remboursé pas moins de 46 % de sa dette publique extérieure au titre de 2025. Le reliquat à rembourser sur le reste de l’année se répartit principalement comme suit : le FMI 1.126 millions de dinars, l’AfreximBank 815 millions de dinars et l’Arabie saoudite 159 millions de dinars.
33 %
D’après les données du Centre de promotion des exportations, en 2024, les exportations tunisiennes vers la République tchèque ont atteint près de 400 millions de dinars, enregistrant une hausse de 33 % par rapport à 2023. En revanche, les importations ont reculé de 5 %, s’établissant à environ 500 millions de dinars.
La République tchèque s’est positionnée comme le 22e client et le 25e fournisseur de la Tunisie, avec un volume d’échanges bilatéraux atteignant les 892,5 millions de dinars. Les industries mécaniques et électriques (IME) dominent les exportations tunisiennes vers ce pays, représentant 61 % du total, suivies par le textile et l’habillement (23,8 %) et diverses autres industries (14 %). Parmi les produits les plus exportés figurent les conducteurs électriques, les récepteurs et le prêt-à-porter.
Le potentiel d’exportation non exploité vers la République tchèque s’élève à 180 millions de dollars. Quant aux importations tunisiennes, elles concernent principalement les fils électriques, les véhicules de tourisme et les tissus.
60
La Tunisie compte 60 centres de thalassothérapie et 390 spas, dont 84% sont situés dans des hôtels, selon l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie. L’activité génère environ 200 millions de dinars (63 millions de dollars, 60 millions d’euros) par an, alors qu’en France cette activité a généré 100 millions d’euros l’année dernière. Les prix sont le plus grand atout commercial de la Tunisie. Il faut noter que la thalassothérapie est beaucoup moins chère en Tunisie qu’en France. Une semaine en all inclusive en Tunisie coûterait 1.000 euros alors que le client débourserait 3.000 euros en France.
45,5
45,5 millions de dollars seraient le montant des investissements tunisiens en Égypte selon Mohamed Ben Youssef, ambassadeur de Tunisie en Égypte. Le gros de ces investissements représente les secteurs de l’exploration pétrolière, de l’agriculture et de la production de câbles. Selon Ben Youssef, ces investissements sont en train de se diversifier.
Il est à préciser que les activités économiques entre les deux pays sont sur la bonne voie et que les investissements égyptiens en Tunisie s’élèvent à environ 2,5 millions de dollars, répartis principalement sur des projets de petite envergure.
109
D’après l’Observatoire national de l’énergie et des mines, la production nationale de pétrole brut s’est située à 109 kilotonnes (kt) en janvier 2025 enregistrant ainsi une baisse de 12% par rapport à janvier 2024. Cette baisse a touché la plupart des principaux champs, à savoir Ashtart (-18 %), El Hajeb-Guebiba (-19 %), Gherib (-20 %), Nawara (-38 %), Miskar (-32 %) et Halk El Manzel (-6 %). D’autres champs ont enregistré une amélioration de production, à savoir El Borma (+14 %), M.L.D (+19 %) et Adem (+1 %). La moyenne journalière de la production de pétrole est passée de 31,3 mille barils/jour, en janvier 2024, à 28,8 mille barils/jour, en janvier 2025.
9 %
Le déficit de la balance commerciale énergétique, en tenant compte de la redevance du gaz algérien exportée, a enregistré, en janvier 2025, une hausse de 9 % par rapport à la même période de l’année écoulée pour se situer à 1.108 millions de dinars.
Les exportations des produits énergétiques ont enregistré une baisse en valeur de 28 % accompagnée par une légère hausse des importations en valeur de 1 %. Les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs, à savoir les quantités échangées, le taux de change dollar/dinar et les cours du Brent, qualité de référence sur laquelle sont indexés les prix du brut importé et exporté ainsi que les produits pétroliers.