
Au moins huit civils, dont un enfant, ont été tués, 35 autres blessés et deux sont portés disparus tôt mercredi après que l’Inde a tiré des missiles sur six sites au Pakistan, y compris dans la région du Cachemire sous contrôle pakistanais, selon le directeur général des Relations publiques interservices (ISPR), l’organe de presse de l’armée pakistanaise.
Le lieutenant-général Ahmed Sharif Chaudhry, directeur des ISPR, a indiqué dans un communiqué vidéo que l’Inde avait frappé 24 sites civils avec des missiles, dans un acte de violence qui a notamment détruit quatre mosquées et causé des dégâts importants à plusieurs maisons et à un hôpital.
Les frappes ont ciblé des sites dans les régions de Bahawalpur, Sialkot, Shakargarh et Sheikhupura, dans la province orientale du Pendjab, ainsi que les districts de Muzaffarabad et Kotli au Cachemire contrôlé par le Pakistan.
Le général Chaudhry a précisé que l’armée de l’air pakistanaise avait immédiatement déployé ses avions pour empêcher toute violation de son espace aérien par les aéronefs indiens, précisant que les missiles avaient été tirés depuis l’espace aérien indien.
« Permettez-moi de le dire sans ambiguïté : le Pakistan répondra à cette attaque, au moment et à l’endroit de son choix. Cette provocation ne restera pas sans réponse », a-t-il déclaré.
L’état d’urgence a été décrété dans les hôpitaux des zones touchées, tandis que le Pakistan a fermé son espace aérien pour une période de 48 heures et suspendu les établissements scolaires dans le Pendjab.
M. Chaudhry a également confirmé que l’armée de l’air et l’armée de terre pakistanaises ripostaient efficacement à cette agression. Le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, a révélé que le Pakistan avait abattu cinq avions de chasse indiens et trois drones en réponse, conformément aux lois internationales et à la charte des Nations Unies.
Plus tôt dans la journée, le ministère pakistanais des Affaires étrangères a fermement condamné les frappes indiennes sur des sites civils, qualifiant l’attaque de violation flagrante de la charte des Nations Unies, du droit international et des normes interétatiques. Il a souligné que cette action mettait en danger la stabilité régionale et le trafic aérien commercial.
« L’irresponsabilité de l’Inde a rapproché deux puissances nucléaires d’un conflit majeur », a averti le ministère des Affaires étrangères, ajoutant que le Pakistan se réservait le droit de répondre au moment et à l’endroit de son choix.
Le président pakistanais, Asif Zardari, a également condamné les frappes indiennes, promettant une réponse forte et appropriée à cette agression.