
Impuissante devant le raz-de-marée des litiges et dettes à régler au plus vite, la direction de la Zliza tire de nouveau la sonnette d’alarme.
La Presse —Les jours passent à la vitesse grand V pour l’ASG qui n’arrive pas à trouver des fonds pour régler plusieurs litiges, objets de décisions finales des organes compétents pour une somme totale arrêtée au 30 mai dernier à des centaines de millions (900 mille dinars). Avec une autre dette envers la FTF d’un montant de 650 mille dinars à effacer de cette ardoise qui pèse lourdement sur la caisse vide du club.
La première date butoir imposée par la FTF pour présenter des preuves de règlement est le 30 juin, faute de quoi des mesures seront prises. Un deuxième sursis d’un mois sera accordé, sinon les sanctions sportives seront progressivement aggravées. Intérêts moratoires au profit des bénéficiaires jusqu’à paiement, interdiction de recrutement, mise en demeure de déduction de points et en cas toujours de non régularisation au terme d’une dernier délai de grâce, c’est la rétrogradation.
Conjuguer les efforts avant qu’il ne soit trop tard
Autant dire que c’est la panique dans le camp de la Zliza et au sein du comité directeur présidé par Mohsen Bouchâa dont le mandat expire le 30 juin. L’homme a déclaré vouloir partir après cette date et se prépare à tenir une assemblée générale élective pour léguer ce lourd et insupportable fardeau à qui veut le prendre.
La seule arme qu’il a en son pouvoir, c’est de multiplier les alertes à qui veut bien l’entendre. Après un premier appel le 27 mai qui n’a pas eu l’impact escompté, il a tiré de nouveau, le 4 juin la sonnette d’alarme avec des mots assez durs pour attirer l’attention sur le triste sort qui menace l’avenir du Carrelage. Ses reproches sont allés dans toutes les directions et n’ont épargné aucune partie responsable d’un possible désastre qui ne pourra être évité qu’au prix de gros efforts conjugués.
La seule solution à ses yeux, c’est la levée de ce qu’il considère comme « un embargo sur les différentes subventions, principales sources de financement du club». Et il appelle de tous ses vœux, de tout son cœur, le ministère de la Jeunesse et des Sports, les autorités régionales de Gabès (Gouvernorat et municipalité) et le Groupement chimique à débloquer leurs subventions respectives pour faire sortir le club de l’impasse et lui donner la possibilité d’entamer les premiers préparatifs de la saison. Ça urge, d’autant que l’on ne veut pas connaître la mésaventure de la dernière saison où le maintien a été assuré in extremis.