Huit ans après son dernier passage en 2017, la star libanaise Nancy Ajram a signé, vendredi soir, un retour triomphal au Festival international de Carthage, dans le cadre de sa 59e édition. Devant un amphithéâtre archicomble et un public en liesse, arrivé parfois cinq heures avant le spectacle, la diva de la pop arabe a offert une prestation de deux heures mêlant émotion, énergie et complicité.
Dès les premières notes de son célèbre tube « Badna Nwallee el Jaw », le ton était donné : une soirée festive, généreuse, portée par un répertoire riche de deux décennies de succès. Des classiques comme « Ah W Noss », « Ye Tabtab », « Hobbak Saffah », ou encore « Tigi Nenbeset » ont fait vibrer un public conquis, debout dès les premières minutes.
Les ballades romantiques telles que « Fi Hagat », « Albi Ya Albi » ou « Enta Eeh » ont enveloppé les gradins d’une douce nostalgie. À la demande du public, elle a même interprété la touchante chanson « Ommi », moment d’intense communion.
Avec son style mêlant fraîcheur, sincérité et charisme, Nancy Ajram a une nouvelle fois prouvé qu’elle reste une figure incontournable de la scène musicale arabe. Sa spontanéité, son sourire sincère et sa proximité avec le public ont transformé ce concert en une véritable célébration artistique.
Lors de la conférence de presse tenue en marge du concert, l’artiste s’est dite émue de retrouver un public tunisien fidèle et chaleureux, affirmant avoir « donné le meilleur d’elle-même » pour cette soirée tant attendue. Elle a aussi exprimé son envie de collaborer avec des artistes tunisiens, notamment des paroliers, afin d’explorer de nouvelles couleurs musicales.
Alors que la musique arabe s’ouvre à des tendances électroniques, Nancy Ajram a su rappeler la puissance intemporelle de la mélodie, dans un concert empreint d’élégance et d’émotion.
