L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) a lancé une enquête auprès des acteurs économiques tunisiens afin de recueillir leurs avis et recommandations sur le projet de nouveau code des changes, toujours en attente d’adoption malgré les promesses répétées des gouvernements successifs. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du dialogue autour de ce projet, élaboré sous les précédents exécutifs mais jamais finalisé.
L’enquête vise à évaluer les difficultés rencontrées par les entreprises face à la réglementation actuelle, tout en formulant des propositions concrètes pour améliorer le nouveau texte. Ce travail est mené en coordination avec le ministère des Finances et la Banque centrale de Tunisie (BCT). Il s’agit notamment de préserver les acquis du code existant, tout en y intégrant des mécanismes plus souples, en réponse aux attentes du milieu des affaires.
La dernière réunion gouvernementale consacrée à ce projet remonte au 26 février 2024, sous l’ancien chef du gouvernement Ahmed Hachani. Depuis, les entreprises et les organisations professionnelles appellent à une réforme en profondeur pour adapter le cadre réglementaire aux mutations des marchés financiers, tant nationaux qu’internationaux, et pour permettre l’introduction de services financiers modernes.
Composée d’une vingtaine de questions, l’enquête se concentre sur les principaux blocages posés par le code actuel, dont la première mouture remonte aux années 1970 et qui n’a fait l’objet que de modifications partielles au fil du temps.
