
Le ministère américain des Affaires étrangères a annoncé le lancement d’un projet pilote d’un an, qui obligera les ressortissants de certains pays à verser une caution pouvant atteindre 15 000 dollars pour obtenir un visa d’entrée aux États-Unis, que ce soit pour le tourisme ou les affaires.
Cette mesure vise à garantir que les visiteurs quittent le pays à la fin de leur séjour autorisé et à renforcer la sécurité nationale. La liste des pays concernés n’a pas encore été rendue publique.
La décision devrait être publiée aujourd’hui, mardi, dans le Journal officiel et entrera en vigueur 15 jours après sa publication. Cette mesure fait partie d’une série d’actions menées par l’administration de l’ancien président américain Donald Trump pour limiter l’immigration irrégulière.
Le nouveau programme vise principalement à réduire les dépassements de la période de séjour légale aux États-Unis, en imposant une garantie financière qui sera restituée si le visiteur respecte les conditions de son visa.
Bien que le Département d’État n’ait pas révélé la liste des pays concernés par cette initiative, un porte-parole du ministère a confirmé que la décision s’appliquerait aux ressortissants des pays enregistrant un taux élevé de dépassement de la durée de séjour autorisée, ou aux personnes dont les informations personnelles sont jugées insuffisantes par le consul pour les vérifications et le suivi.
Le ministère a considéré cette mesure comme le reflet de l’engagement de l’administration américaine à appliquer rigoureusement les lois sur l’immigration et à renforcer la sécurité nationale par le biais de contrôles supplémentaires.