Accueil Sport Natation – Championnat du monde junior – Participation tunisienne : Trop frêle !

Natation – Championnat du monde junior – Participation tunisienne : Trop frêle !

Les jeunes nageurs et nageuses envoyés doivent travailler davantage pour approcher l’élite mondiale.

La Presse — L’équipe de Tunisie participe aux championnats du monde (bassin de 25 m) pour les juniors et les intermédiaires, à Otopeni, en Roumanie, avec cinq nageurs.

Les résultats sont largement en deçà de ce que l’on attendait.  Bien entendu, nous ne pouvions nous attendre à des podiums à chaque participation, mais les jeunes qui ont été envoyés ne remplissent malheureusement pas les conditions techniques pour rappeler que la natation tunisienne figure parmi celles que l’on devrait respecter.

Kenza Laâjimi n’a pas réussi à se qualifier pour les demi-finales du 50 m brasse après avoir remporté la deuxième série et s’être classée 36e sur 73 nageurs avec un temps de 34”89 secondes.

Salma Hmaied, elle,  n’a pas réussi à se qualifier pour la finale du 400 m quatre nages après avoir terminé huitième de la troisième série et s’être classée 33e sur 47 nageuses au total avec un temps de 5’09”37 (4’34”34 pour le vainqueur).

Shaima Marzouk n’a pas réussi à se qualifier pour la finale du 400 m quatre nages après avoir terminé septième de la deuxième série et s’être classée 43e sur 47 nageuses au total avec un temps de 5’34’’76. (4’34”34 pour le vainqueur).

Youssef Douma s’est classé à la  deuxième place de la première série du 800 m nage libre, réalisant un temps de 08’27”74 (7’46’’52 pour le vainqueur). 

Il ne s’agit nullement de décourager ces jeunes, mais nous leur disons que maintenant qu’ils ont vu où se situe  leur niveau par rapport  aux  générations montantes de la natation mondiale, il faudrait qu’ils travaillent davantage. Nous ne serions nullement surpris de revoir ces jeunes à un meilleur niveau, mais il faudrait qu’ils fassent un choix comme l’ont fait leurs aînés.

Se lever de bonne heure

La natation est un sport de chrono exigeant, difficile, impitoyable. On ne progresse pas avec les louanges, les sourires et les tapes sur les épaules, mais bien avec une charge de travail impressionnante, pour ceux qui ne savent pas à quelle vitesse les temps changent d’une semaine à l’autre. Rappelons-nous que le Mondial de Singapour nous a révélé une nageuse chinoise âgée de treize ans qui est montée sur le podium de nageuses toutes catégories.

Aux responsables, nous leur rappelons ce qui a été dit lors de la réception de Ahmed Jaouadi par le Chef de l’Etat : «Nous participons pour avoir des résultats».

Le minimum des résultats est bien de monter sur le podium.

Pour récompenser ceux qui émergent,  il y a des compétions régionales.

Les compétitions continentales, avec la poussée des autres nations africaines, deviennent de plus en plus difficiles.

Nous ne voulons pas les gagner avec nos seuls champions du monde (c’est possible), mais avec une équipe qui se respecte.

Le Mondial, nous l’avons vécu et appris qu’il faudrait se lever de bonne heure pour trouver sa place. Travaillons, mettons le prix et tout ira mieux. Nous sommes bien obligés de démontrer que notre natation n’est nullement un miroir aux  alouettes.

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Charger plus par Kamel GHATTAS
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