
La période du comité provisoire étant arrivée à terme en cette fin de septembre, on n’enregistre aucune candidature pour la présidence cabiste.
La Presse — Décidément, l’assemblée générale élective, qui était fixée en juillet dernier, n’a pas scellé le problème de la présidence. En effet, à défaut de candidature à cette date, ladite assemblée a été reportée pour cette fin du mois de septembre dans l’espoir de voir un dossier parvenir au secrétariat du club. Mais encore une fois, aucun candidat à la candidature n’a daigné s’y présenter.
Le président du comité provisoire, Samir Yaâcoub, dont la mission arrive actuellement à expiration, a fait savoir depuis la saison passée qu’il ne se représenterait pas pour un nouveau mandat. Il s’agit apparemment d’une décision mûrement réfléchie et ne constitue donc pas une surprise pour personne.
Et s’il a prolongé le bail pour une période provisoire, c’était surtout pour assainir la situation du CAB au niveau financier, a-t-il martelé en permanence. S’acquitter des dettes du club était alors sa priorité! Maintenant s’il persiste à vouloir quitter le navire, il doit certainement avoir ses raisons.
L’une d’entre-elles a été dévoilée lors d’une intervention dans une émission radiophonique au cours de laquelle il a pointé du doigt ses détracteurs, sans les nommer qui, plus est, étaient sur le point de menacer sa famille après le fameux match contre le CA à Bizerte ! Mais comme tout ne s’est pas passé comme prévu, le plan a échoué, selon l’intéressé lui-même.
Loin d’être un long fleuve tranquille…
Ce faisant, cette information, très grave, est-elle plausible aux yeux des observateurs? Nous ne saurons jamais la vérité s’il n’y a pas d’enquête à ce sujet! Il est vrai que le passage de Samir Yaâcoub à la tête club nordiste n’a pas été un long fleuve tranquille. Gérer un club professionnel aujourd’hui est devenu extrêmement difficile vu des exigences des supporters. La conséquence de cette ambiance délétère dans les stades n’encourage plus d’éventuels candidats à prendre une pareille responsabilité.
De nos jours, un président de club est devenu de plus en plus une « denrée» rare, d’où cette «mode» de comité provisoire. Seulement, le timing n’est pas opportun du tout. Il fallait tenir bon à la fin de la saison passée pour partir et non pas maintenant en cours de route.
Cette décision tardive pour les uns et prématurée pour d’autres ne sert pas les intérêts du CAB dans les deux cas puisque cette attente dans le doute perturbe le staff technique et les jours. Pendant ce temps, les rumeurs vont bon train! Les jours à venir nous éclaireront sur l’avenir proche du club.