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CA – Mesmari sur le mercato : Les questions enterrées

Mesmari

Avec une bizarre campagne de recrutements, le CA se voit en pénurie dans les postes clés et en abondance dans d’autres. Qui recrute enfin ?

La Presse — Débarqué en hiver  2025, Fahd Mesmari n’aura pas fait parler de lui. Deux entraîneurs, Bettoni et maintenant Benzarti, ne sont pas convaincus de ses moyens. Il est sur le marché des transferts, pouvant partir à tout moment vers un championnat dont le mercato est encore ouvert, ou, au plus tard, en janvier prochain. Ailier gauche, le Libyen ne joue que la fin des matches pendant les arrêts du jeu. Il ne fait plus partie des plans de Benzarti, c’est clair.

Doté d’une bonne technique, Mesmari est un joueur dribbleur qui aime les espaces réduits (il a le profil de joueur de futsal) pour chercher des duels, des crochets, des gestes techniques, mais d’après ce qu’on a vu jusqu’à maintenant, il n’est pas explosif ou tonique pour gêner les défenses adverses. Même si on ne lui a pas donné le temps de jeu qu’il faut par rapport à d’autres joueurs comme un Khadhraoui par exemple.

Financièrement, c’est une opération qui peut être rentable, vu la plus-value potentielle, mais sportivement le recrutement de Mesmari est, comme d‘autres opérations, raté. Il fait partie de ce non-sens que l’on ne trouve qu’au CA. Des joueurs à la pelle et étrangers au poste d’ailier et d’autres postes comme les milieux défensifs, le créateur ou l’avant-centre, où il y a une manifeste pénurie. 

Avec un effectif déséquilibré et une qualité moyenne à l’entrejeu notamment, le bon sens veut que les dirigeants clubistes ciblent mieux leurs recrutements et ramènent des joueurs de qualité dans les postes qu’il faut.

Et surtout des joueurs qui doivent jouer et être titulaires et non pas faire banquette comme Khan ou Mesmari. Ce dernier ne gardera pas de bons souvenirs de son passage au CA. Que ce soit de sa faute ou de celle de l’encadrement, il s’apprête à quitter l’équipe.

Il ne fait plus partie des plans de l’actuel bureau directeur qui ne cherche qu’à amortir la masse salariale.

En même temps, Mehdi Miled, l’homme à tout faire de la section football, a entériné la prolongation d’une année de bail à Zaâlouni et à Sghaïer. Après Srarfi, c’est la troisième décision bizarre et même suspecte. 

Des joueurs contestés, inconstants et faibles sur tous les plans et qui sont protégés bon gré mal gré. Allez comprendre !

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