«Once Upon a Time in Hollywood» de Quentin Tarantino actuellement dans les salles : Un coup de poing «Tarantinesque» !

Le 9e Tarantino divise déjà depuis sa sortie mondiale le 14 août. Le dernier long-métrage de Quentin Tarantino réunit Brad Pitt et Léonardo Dicaprio pour la première fois sur grand écran. Margot Robbie vient consolider ce tandem, qui a régné en maître absolu sur le Hollywood des années 60. L’immersion temporelle est garantie mais l’intrigue reste peu accessible à une grande partie du public, sans doute peu renseignée sur cette période de l’histoire américaine moderne et sur ses dessous.

Affiche et bande-annonce alléchantes, casting 5 étoiles, accueil critique retentissant lors de sa projection à Cannes… Le dernier long-métrage en date de Quentin Tarantino possède, en apparence, tous les atouts nécessaires pour marquer les plus cinéphiles. Pourtant, l’intrigue ne suit pas forcément et ne sera sans doute pas unanimement impactante.
Ce film relate, en effet, énormément de péripéties et diverses histoires : il condense toute une époque en 2h40. Difficile d’en faire donc un court synopsis ou un résumé. En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de toujours, poursuivent leurs carrières au sein d’une immense industrie qui se dérègle. Un parcours mené à deux, vertigineux, ponctué du vécu de quelques personnalités, citons Roman Polanski et Sharon Tate, entre autres. De nombreuses personnalités qui se heurtent à l’émergence de ce nouvel Hollywood et à ses dérives.
Tarantino, fana de références cinématographiques insérées dans presque tous ses films, est parfaitement dans son élément : A «Hollywood», berceau de l’industrie cinématographique. Pour que la sauce prenne, il faut absolument se familiariser avec cet univers et avec les personnages qui peuvent ne pas être du goût de tout le monde. Le film est une véritable vitrine de genres : Tarantino oscille entre angoisse, comédie, gore, drame, comme il sait si bien le faire, pendant tout le film. Une prouesse connue et visible dans presque toute sa carrière. Exemple d’une référence ciné marquante : la scène des hippies qui nous renvoie à «Massacre à la tronçonneuse», le célèbre thriller américain décliné en plusieurs versions. Le film peut être bavard à cause de ses longues et barbantes répliques, mais ne nuit pas à sa pertinence. Le dénouement, qui nous paraissait prévisible, parvient quand même à surprendre les spectateurs vers la fin. Autre point fort : sa B.O exceptionnelle. Le long-métrage reste fidèle à sa réputation qui l’a rapidement dépassé et se trouve rassasiant. Il passe actuellement à l’Agora, le Colisée, le Palace, au Zéphyr, ciné Jamil et à Pathé.

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