Huit sélectionneurs se sont succédé à la tête de l’équipe nationale depuis 2011 : Pas de continuité…

Depuis 2011, la sélection nationale a été dirigée par 8 sélectionneurs. La stabilité a ainsi fait défaut.

En 2011, l’équipe nationale a été dirigée par Sami Trabelsi qui a débarqué à la tête de la sélection en 2010 ( sans avoir le moindre CV et le profil minimum) et dispute le Chan. Sans préparation et en pleine révolution, l’équipe a pris le chemin du Soudan sous la houlette de Trabelsi avec comme pour objectif de remporter le sacre et faire plaisir au peuple tunisien en pleine tourmente à cette époque.
Après un premier tour où elle termine facilement première, elle retrouve en quarts de finale la RDC (tenante du titre) et s’impose 1-0. En demi-finale, nos Aigles se sont qualifiés en finale aux tirs au but aux dépens de l’Algérie. En finale, les poulains de Sami Trabelsi ont humilié l’Angola (3-0) et ont remporté facilement ce titre tant convoité.
En octobre 2011, l’équipe nationale arrache la qualification pour la CAN 2012 en s’imposant face au Togo (2-0). Après une entame très prometteuse, avec des victoires contre le Maroc (2-1) et le Niger, elle chute contre le Gabon d’Aubameyang sur le score de 0-1. La Tunisie est finalement éliminée en quarts de finale après prolongation (1-2) face au Ghana suite notamment à une gaffe inoubliable d’Aymen Balbouli.
Après cette désillusion, place aux éliminatoires de la coupe du monde 2014. La Tunisie tombe ainsi dans un groupe composé du Cap-Vert, de la Guinée équatoriale et de la Sierra Leone. Après deux succès face à la Guinée équatoriale (3-1) et le Cap-Vert (2-1), notre sélection s’est qualifié le 13 octobre pour la CAN 2013 malgré deux nuls contre la Sierra Leone (2-2 et 0-0).
Pour son premier match, la Tunisie arrache la victoire lors des derniers instants (1-0) face à l’Algérie grâce à un tir de Youssef Msakni, élu meilleur but de la CAN 2013. Ensuite, les Aigles de Carthage sont écrasés par la Côte d’Ivoire sur le score de 3-0. Khaled Mouelhi rate un penalty, la Tunisie est éliminée aux dépens du Togo (1-1) en février 2013.

Des échecs en série..
En février 2013, Sami Trabelsi quitte son poste et Nabil Maâloul débarque à la tête de la sélection. Pour ses deux premiers matchs au poste de sélectionneur ( qualification pour la coupe du monde 2014), la Tunisie s’impose face à la Sierra Leone (2-1) puis arrache le match nul (2-2) à Freetown. Lors de la cinquième journée de la phase de poules, la Tunisie accroche la Guinée équatoriale (1-1) avant de chuter à domicile face au Cap-Vert (0-2). Suite à ces résultats décevants, l’équipe nationale perd tout espoir d’être qualifiée pour le mondial et Maâloul annonce dans la foulée sa démission.

Le 12 septembre, la Fifa qualifie la Tunisie au dernier tour des éliminatoires à la suite de la disqualification du Cap-Vert Et c’est le Néerlandais Ruud Krol qui débarque en urgence. Au barrage, les « Aigles de Carthage » affrontent le Cameroun : plutôt dominatrice lors du match aller, la Tunisie concède le nul (0-0) et échoue en terres camerounaises (4-1), manquant ainsi sa qualification. L’entraîneur Ruud Krol s’en va après deux matchs seulement.

Le même scénario..
Après cette série de désillusions, le Belge Georges Leekens est nommé sélectionneur début 2014 pour remettre l’équipe sur de bons rails et retrouver le chemin de gloire. Les débuts de Leekens étaient ainsi bien prometteurs avec des résultats très positifs en amical. Pour les qualifications de la CAN 2015, les Aigles de Carthage finissent premiers de leur groupe devant le Sénégal, l’Égypte et le Botswana. Le rendement de la sélection a été ainsi en amélioration. Dans la CAN 2015, le tirage au sort réserve à la Tunisie un groupe B avec la Zambie, le Cap-Vert et la RDC. Sans surprise, la Tunisie finit première de son groupe et se qualifie pour les quarts de finale. Et comme les années précédentes, elle quitte la compétition dès le quart de finale après un match controversé contre la Guinée équatoriale, pays organisateur. Et ce, après plusieurs décisions arbitrales contestées.
Et c’est donc Henry Kasperczak qui a remplacé Leekens avec comme objectif de qualifier la sélection à la Coupe du monde 2018 et pourquoi pas arracher un résultat positif lors de la CAN 2017. Lors de la CAN, la Tunisie quitte la compétition, sans surprise, dès les quarts de finale face au Burkina Faso. Pas convaincue de la qualité de la sélection et de l’attitude des joueurs, la FTF a limogé Kasperczak et désigné de nouveau Nabil Maâloul qui a pris le train en marche. Cette fois-ci, il a bien réussi sa mission et la Tunisie se qualifie pour la Coupe du monde 2018 après une absence bien prolongée, grâce notamment au fameux nul (2-2) arraché héroïquement sur les terres congolaises.

Des hauts et des bas..
Lors de la Coupe du monde, la Tunisie est tombée dans un groupe très difficile avec la Belgique, l’Angleterre et le Panama. Sans surprise, elle s’est inclinée respectivement face à l’Angleterre (2-1) et le Belgique (5-2), avant d’arracher son premier succès à la Coupe du monde (après celui de 1978 face au Mexique), face à Panama (2-1),
En juillet 2018, Nabil Maâloul a résilié son contrat à l’amiable avec la FTF pour aller rejoindre la formation qatarie d’Al-Duhail. Faouzi Benzarti est donc nommé sélectionneur pour la troisième fois de sa carrière. Ce dernier est vite limogé en octobre pour des raisons floues (apparemment sa conduite envers les joueurs).

En décembre 2018, la FTF nomme Alain Giresse comme nouveau sélectionneur après la qualification de l’équipe pour la CAN 2019. Au terme de la compétition organisée en Égypte, la sélection finit à la quatrième place. Après quoi Giresse est limogé et la FTF est en train de chercher son remplaçant.

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