Soirée de clôture de la 55e édition du Festival International de Carthage : Saber Rebai a mis le feu aux poudres

Il était impérial, trônant sur la scène mythique de ce théâtre majestueux, en face d’une foule hypnotisée par son charisme.

Pour une soirée de clôture c’en fut une grande, chargée de très belles émotions et de beaucoup de suspense. La soirée de la star arabe de la chanson, Saber Rebai, a failli s’interrompre par un orage menaçant qui a laissé couler quelques trombes d’eau sans pour autant altérer la détermination du public à aller jusqu’au bout de son plaisir de voir chanter son idole sur la superbe scène du Théâtre romain de Carthage. Les nuages se sont très vite dissipés au grand bonheur du public et de l’artiste qui s’est donné à fond pour rendre hommage à ses fans et assurer un spectacle à la hauteur de sa stature de vedette de la chanson arabe.
A 16h00, les files d’attente étaient déjà longues devant les entrées du théâtre romain de Carthage qui a ouvert ses portes dès 19h00 pour absorber une foule incroyable qui a défié la canicule et le soleil torride d’une journée particulièrement chaude. Mais pour les fans de Saber, rien n’est assez cher pour voir chanter le maître incontesté de la chanson arabe de nos jours. Il était impérial, trônant sur la scène mythique de ce théâtre majestueux, en face d’une foule hypnotisée par son charisme. Avec son sourire pathétique Saber n’a pas fait attendre ses admirateurs et admiratrices qui l’ont attendu pendant des heures, sans afficher le moindre signe de fatigue ou de lassitude.
En tenue sport chic, Saber ne s’est pas laissé guider par son public qui dans un déluge de cris, lui réclamait titre après titre, mais leur a offert un programme bien ficelé, bien préparé dans un décor très moderne avec un écran géant et une sonorisation impeccable regroupant ses plus beaux titres dont « Tmannit », « Bibasata », « Ajmal Nissa Addounya », « Ya Lella », « Dalloula », « Achiri El Ghali », « Wala Kelma », « Ala Nar », « Ezzat nafsi »… Mais généreux comme toujours, Saber a offert à ses fans un cocktail des éternelles chansons tunisiennes parmi lesquelles « Hobbi yetbaddel yetjadded », « Lyoum Galetli Zineezzin » et « Awel Nadhra »  de Hedi Jouini, « Tekwit », « Bit Echaar » de Ali Riahi. Saber a puisé également dans le patrimoine musical traditionnel tunisien en interprétant « Ya Bnayet Jammel » et « Sidi Ali Azzouz » des chansons qui ont fait vibrer les gradins de Carthage.

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