Chiraz Bouzidi, la jeune réalisatrice tunisienne, s’est éteinte

La réalisatrice Chiraz Bouzidi est décédée le 1er septembre 2019 « à la suite d’une courte maladie », selon une proche de la défunte.
Le ministère des Affaires Culturelles et l’Association des Réalisateurs de films tunisiens (ARFT), dont elle tient la trésorerie, avaient annoncé la nouvelle ce dimanche matin.
L’association a regretté la perte de cette jeune réalisatrice et présenté ses condoléances à toute la famille cinématographique et à la famille de la défunte.
Le dernier film de la réalisatrice disparue s’intitulait « Majadhib », un long-métrage du genre documentaire (70) tourné dans la ville minière de Redayef. L’avant-première de ce film avait eu lieu, le 26 février dernier, dans le cadre des mardis du cinéma tunisien qu’abrite la Cinémathèque tunisienne.
A l’issue de la projection, la réalisatrice avait présenté, dans un entretien accordé à l’agence TAP, ce documentaire qui est marqué par le vécu des jeunes dans la ville de Redayef avec des vues aériennes spectaculaires sur les territoires arides du gouvernorat de Gafsa. Il est réalisé après « des allers-retours sur près de quatre ans avant que je ne puisse entamer le tournage », avait-elle confié.
Elle avait surtout évoqué un film fait avec beaucoup de patience à travers lequel elle avait côtoyé les jeunes de la ville et tourné des heures et des heures une partie de leur vécu assez difficile.
Ce film était produit en 2018 par « Sky prod », propre boite de Chiraz Bouzidi, moyennant une subvention de l’Etat. C’était la première expérience de la réalisatrice dans le genre long-métrage documentaire, après avoir débuté dans la réalisation de courts-métrages.
Auparavant, « Majadhib » avait été présenté, à deux reprises, à la section « Regards sur le cinéma Tunisien » des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) 2018.
Chiraz Bouzidi avait également une expérience dans le théâtre et avait eu quelques rôles dans des séries télévisées et radiophoniques.

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