Attendus avec impatience pour donner un nouveau souffle au paysage politique : Qui pour diriger les débats télévisés ?

Attendus avec impatience pour donner un nouveau souffle à la campagne électorale de la présidentielle anticipée du 15 septembre, les débats télévisés commenceront ce soir et se poursuivront tout au long de trois jours ouvrant la voie aux candidats, surtout, pour faire connaître leurs programmes, d’autant plus que les taux d’audimat espérés sont importants.

Organisés par l’établissement de la Télévision nationale et l’Association Mounadhra, les débats télévisés entre les différents candidats à l’élection présidentielle anticipée du 15 septembre auront lieu sur trois jours, à savoir les 7, 8 et 9 septembre et seront retransmis en direct, sur plusieurs chaînes et radios, dont notamment la télévision nationale.  

Une première en Tunisie et dans le monde arabe, ces débats seront animés par six journalistes animateurs sélectionnés selon des critères bien précis. Deux pour chaque débat, leurs identités n’ont pas été dévoilées afin de protéger cette première expérience démocratique qui marque cette campagne électorale. Lesquels critères ont été déjà fixés par une décision commune de l’Instance supérieure indépendante pour les élections et la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle et portent notamment sur la neutralité et le professionnalisme. En effet, ils doivent, selon cette décision, être sélectionnés selon la règle de parité, ces derniers doivent faire preuve de professionnalisme et de respect des principes déontologiques et éthiques. Pour ce qui est du déroulement de ces débats, les animateurs doivent se contenter d’animer les discussions, faire respecter le temps accordé aux candidats, sans entrer, en aucun cas, en discussion ou en confrontation avec ces derniers.

Mais qui pour diriger ces débats ? Comment ont-ils été sélectionnés ? Qui devait les sélectionner ? Leur sélection ne doit-elle pas obéir aux mêmes principes de transparence respectés lors du tirage au sort pour composer les groupes de candidats ? Autant d’interrogations sur les modalités de sélection de ces animateurs et les réponses se font rares, mais nous pouvons comprendre le manque d’information autour de cette question. Car d’un côté il faut protéger ces animateurs de tout genre de pression et, d’un autre côté, il faut épargner la scène politique, en cette période de campagne électorale, de toute forme de discrédit et de mise en doute.

Silence radio

Les rares réponses qu’on a eues de sources fiables est que pour chaque débat il y aura deux animateurs, un homme et une femme, un issu du secteur public, et l’autre du privé. En tout cas, les journalistes-animateurs dans le domaine politique sont connus pour tous, sans essayer de citer des noms précis…

Du côté de la Télévision nationale, silence radio, leurs identités ne seront en aucun cas et sous aucun prétexte dévoilées avant le début de chaque débat. «C’est strictement confidentiel, nous ne pouvons pas en dire plus sur les profils des animateurs, même les employés et journalistes de cet établissement n’en savent rien», nous explique une autre source au sein de l’établissement de la télévision nationale. Mais il faut noter qu’une lourde tâche attend ces journalistes animateurs qui doivent faire preuve de grandes capacités professionnelles et d’un étroit attachement à la déontologie du métier.

La sélection de ces acteurs s’annonce aussi difficile que la direction des débats, dans la mesure où, en Tunisie, les animateurs vedettes des débats politiques télévisés, dont le nombre est très réduit, ne font pas l’unanimité des téléspectateurs qui les accusent, à tort ou à raison, d’être alignés à certains partis et protagonistes politiques. Cette donnée nous mènera-t-elle à la découverte de nouvelles figures pour animer ces débats tant attendus ?

En tout cas, ces journalistes s’engageront à faire preuve d’impartialité dans la manière dont ils posent les questions et mènent le dialogue, y compris les expressions non verbales telles que le mouvement et les expressions faciales.

Divisés en trois groupes

Cette phase électorale se distingue, en effet, par l’organisation, pour la première fois, de ces débats télévisés entre les candidats. L’Etablissement de la télévision nationale organisera ces échanges télévisés en partenariat avec, rappelons-le, l’Association Mounadhara, sous le contrôle de l’Instance supérieure indépendante pour les élections et la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica). Les débats se dérouleront les 7, 8 et 9 septembre.

Le premier groupe dont le débat aura lieu le 7 septembre se compose de :  Abdelfattah Mourou, Amor Mansour, Abir Moussi, Néji Jalloul, Mehdi Jomaa, Nabil Karoui, Moncef Marzouki et Abid Briki. Le 8 septembre, ce sera le tour du deuxième groupe comprenant Mohsen Marzouk, Mongi Rahoui, Elyès Fakhfakh, Hechmi Hamdi, Abdelkrim Zbidi, Mohamed Sghaier Nouri, Hamadi Jbali, Mohamed Lotfi Mraihi et Hatem Boulabiar. Quant au 3e groupe dont le débat est prévu pour le 9 septembre, il comprend Youssef Chahed, Kaies Saied, Slim Riahi, Safi Said, Hamma Hammami, Seifeddine Makhlouf, Said Aïdi et Selma Elloumi.

Un commentaire

  1. SAMIK

    07/09/2019 à 12:11

    DEVANT 1 ALGÉRIE EN EFFERVESCENCE MAIS PLEINE D’ESPÉRANCE ;
    DEVANT 1 MONDE ARABE MI MÉDUSÉ ET MI DÉPITÉ, MI SIDÉRÉ ET MI SARDONIQUE ;
    DEVANT 1 EUROPE OCCIDENTALE AMUSÉE MAIS TOUTE ACQUISE ET EN  » COMPLICITÉ POSITIVE » ;
    R.V. SUR WATANIYA 1 A 21 H LES 7, 8 ET 9 SEPT.

    en espérant que le cirque qui se déroule sous nos yeux actuellement, avec ses fauves et ses clowneries, ne se répétera pas devant nos concitoyens écœurés et le monde qui ns observe et ns scrute curieux, et pour certains sceptiques.

    Répondre

Laisser un commentaire