Le jeu et les joueurs : Entrejeu, la force motrice

Les joueurs du milieu ont tout fait : défendre, attaquer et même provoquer un penalty. Malheureusement, il n’y a pas eu de suite dans les idées au niveau de l’attaque.

C’est une formation tunisienne équilibrée s’appuyant sur des lignes rapprochées qui a affronté hier soir en amical son homologue camerounaise.
Un jeu en bloc mobile s’appuyant sur la mobilité des deux latéraux, Kechrida et Maaloul, mais également celle des joueurs du milieu, Sliti, Skhiri et à un degré moindre Sassi, sauf que ce dernier s’est montré efficace en provoquant un penalty.
Grâce à la mobilité et au débordement sur le terrain des joueurs cités ci-dessus, les trois lignes étaient rapprochées, ce qui a permis à notre team national de maîtriser les débats, bien que par moments, le Cameroun ait été meilleur sur le plan offensif avec des occasions beaucoup plus dangereuses, mais seulement en première mi-temps.
Notre team national s’est créé un certain nombre d’occasions, dangereuses par moments, mais manquant de punch. La fameuse dernière touche nous a terriblement fait défaut à chaque occasion créée.

Défense :
La prestation du compartiment défensif était plutôt correct, exception faite du duo axial Bronn-Meriah, qui a eu du mal, par moments, à contenir les attaquants camerounais dans les tout derniers mètres, particulièrement Yassine Meriah qui s’est fait doubler bon nombre de fois. Heureusement que Farouk Ben Moustapha était solide au poste, sachant s’interposer aux tirs puissants des attaquants adverses à l’instar de sa belle parade à la 34’ quand il a intercepté un puissant tir cadré, sans trembler, restant bien debout.
Les deux latéraux, Kechrida et Maaloul, se sont distingués par leurs montées régulières, apportant à chaque fois du soutien à Sliti, Skhiri ou encore Sassi.
En témoigne l’ultime occasion créée à la fin de la première mi-temps quand Kechrida centra de la droite pour Sliti qui à son tour servit sur un plateau Skhiri. Ce dernier était à deux doigts d’ouvrir la marque (45’+1).

Milieu de terrain :
Outre son apport en phase offensive, n’hésitant pas à aller jusqu’au bout de l’action quand il le fallait, le milieu défensif Elyès Skhiri n’a pas oublié de jouer son rôle principal, en étant le premier rideau défensif. Il lui arrivait des fois de reculer plus qu’il le fallait afin de couvrir le duo axial qui a péché parfois par son mauvais placement sur le terrain.
Quant à Ghailane Chaâlali, il était au-dessous de la moyenne tout au long des 39 minutes qu’il a jouées avant d’être forcé de quitter le terrain pour cause de blessure. Son remplaçant, Aymen Ben Mohamed, était nettement meilleur que lui, notamment en soutien offensif.
Seifeddine Khaoui a livré, quant à lui, un match correct étant constamment présent dans la relance du jeu avec en prime quelques jolies passes décisives. Ferjani Sassi, lui, s’est distingué en provoquant un penalty.

Attaque :
Ce compartiment a constitué le maillon faible dans la mesure où Yassine Khénissi était l’ombre de lui-même tout au long de la rencontre. Et même le penalty offert par Sassi, il l’a lamentablement raté en visant le poteau gauche, privant ainsi la Tunisie d’une victoire méritée. Quant à son remplaçant, Amor Laayouni, on ne l’a pas beaucoup vu à l’œuvre durant le quart d’heure qu’il a joué.
Bref, l’entrejeu a constitué la dynamo d’une équipe de Tunisie qui a dominé, mais sans pouvoir gagner. Et c’est bien dommage !

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