Rapport sur les mouvements sociaux, les suicides et la violence au cours du 3e trimestre de 2019 : Kairouan occupe la première place

La ville des Aghlabides se trouve en tête des régions protestataires avec 508 mouvements.

2.044 mouvements de protestation, dont 1.986 collectifs et 58 individuels, ont été enregistrés au cours du 3e trimestre de l’année courante, a indiqué la coordinatrice de l’Observatoire social tunisien (OST), Najla Arfa.

Mme Arfa a révélé, jeudi dernier, lors d’une conférence de presse organisée par le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (Ftdes) pour présenter son rapport sur les mouvements sociaux, les suicides et la violence au cours du troisième trimestre de 2019, que le nombre des mouvements de protestation a enregistré une hausse de 217 en comparaison de la même période de 2018.

Elle a ajouté qu’une fois encore, le gouvernorat de Kairouan se trouve en tête des régions protestataires avec 508 mouvements suivi de Gafsa (201), Sidi Bouzid (162) et Sfax (130), et ce, au cours du troisième trimestre de cette année. Le gouvernorat de Ben Arous a enregistré 12 mouvements de protestation, toujours selon Mme Arfa.

La coordinatrice de l’OST a souligné que la plupart des protestations ont été enregistrées dans les secteurs économique et social (678 mouvements). Viennent, ensuite, les secteurs de l’administration (653), de la santé (211), de la sécurité (160), de l’infrastructure (104), de l’éducation (86) et de l’environnement (66).

Sur un autre volet, l’intervenante a affirmé que 58 cas et tentatives de suicide, dont 47 cas masculins et 11 féminins, ont été enregistrés durant ce trimestre.

Elle a signalé que le gouvernorat de Kairouan a occupé la première place en termes de cas et tentatives de suicide avec 11 cas recensés, suivi de Kasserine (7 cas), puis de Sousse, Monastir, Jendouba, Bizerte, Sidi Bouzid avec 4 cas enregistrés dans chaque gouvernorat.

Le rapport a également relevé la recrudescence des cas de violence recensés, dont 60% collectives et 40% individuelles. Les délégations et les quartiers de la capitale ont enregistré le taux le plus élevé de cas de violence durant le troisième trimestre de l’année en cours, estimé à 23%.

Laisser un commentaire