Santé et bien-être : Le coing ne mérite pas d’être boudé !


Seuls les pâtissiers, les maîtres de la confiserie et les bonnes ménagères connaissent parfaitement sa précieuse valeur nutritionnelle. Le coing, de son nom «cydonia vulgaris», est un fruit automnal qu’on a tendance à négliger à cause de son aspect atypique. Malgré son goût aigre et sa texture trop dure pour être mastiquée, ce fruit connaît pourtant une histoire assez impressionnante.


Provenant du cognassier, un arbre cultivé depuis l’Antiquité, le coing fut assimilé, jadis, à Aphrodite, la déesse qui symbolisa dans la mythologie grecque l’amour et la fertilité. Quant aux arabes, ils exploitèrent ce fruit pour ses innombrables vertus médicinales. Le dictionnaire doit au coing la création du mot «marmelade» qui ne désignait, à ses débuts, que la confiture de coing.

Un anti-diarrhéique naturel
Ce qui est digne d’intérêt ce sont, précisément, les bienfaits du coing sur la santé. Ce fruit représente, en effet, un allié-santé pour l’appareil digestif. Son effet anti-diarrhéique revient à sa forte teneur en fibres, notamment la pectine, laquelle est présente aussi d’une manière considérable dans la pomme. Notons qu’il y a 6 gr de fibres dans 100 gr de coing. Les tanins quant à eux permettent le ralentissement des contractions de tube digestif. Ces deux composants naturels se complètent, par conséquent, pour garantir un meilleur transit intestinal en cas de diarrhée. D’autant plus que sa propriété antiseptique protège les parois contre les bactéries. Toujours en ce qui concerne les bienfaits du coing sur l’appareil digestif, l’on note son impact sur l’estomac. Il représente, à vrai dire, un remède naturel et idéal contre les brûlures de l’estomac.
Par ailleurs, et outre sa teneur en fibres, le coing contient les vitamines C et B. Il est aussi riche en minéraux, notamment le phosphore, le potassium et le calcium.

Prévention contre les maladies métaboliques
S’agissant de ses bienfaits sur le métabolisme et son impact sur la prévention de certaines maladies chroniques, il est à souligner que ce fruit, semblable à une poire difforme, atténue sensiblement le taux du cholestérol. Du coup, il prévient plusieurs maladies métaboliques et chroniques généralement favorisées par un taux élevé du cholestérol, dont les maladies cardiovasculaires, le diabète, mais aussi l’obésité. En phytothérapie, le coing est indiqué comme adjuvant naturel au traitement de deux maladies graves, à savoir l’hépatite et la tuberculose.
Le coing est aussi réputé pour son effet cicatrisant. Il agit tout en douceur les crevasses et les gerçures. Il suffit, d’ailleurs, d’imbiber un bout de coton avec le jus de coing et de l’appliquer sur les gerçures et les petites plaies pour ressentir ipso facto un apaisement salutaire, aidant la plaie à cicatriser au plus vite. La gelée du coing est, aussi, recommandée pour un usage externe. Elle représente un soin préventif contre d’éventuelles escarres.
Autre vertu : l’on peut utiliser les graines du coing comme un remède naturel contre les bronchites et l’encombrement des bronches. Une infusion à base de feuilles et de fleurs de cognassier est susceptible d’apaiser la toux et de faire chuter la fièvre en cas de bronchite.
Les médecins et les nutritionnistes recommandent la consommation du coing aussi bien aux enfants, aux adultes qu’aux personnes âgées. Seules les femmes enceintes ont intérêt à l’éviter pour prévenir tout risque de ballonnement.
Notons que le coing est à faible apport calorique, soit 25 calories par 100 gr. Seul bémol : il doit être cuit pour être mangé vu son goût intensément aigre et sa texture trop dure pour un fruit anodin. Aussi, peut-il être dégusté comme un dessert (en compote, en gelée, etc.) tout comme il peut constituer un ingrédient parmi d’autres dans des mets salés, notamment un ragoût d’agneau et de coing ou dans un couscous à la tunisoise.

* Source : https://www.jardiner-malin.fr

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