Des contrats de partenariat entre le Chine et la France de 15 milliards de dollars
Le voyage du président français Emmanuel Macron en Chine, qui a eu lieu du 4 au 6 novembre courant, a fait couler beaucoup d’encre. A vocation principalement économique, la visite du président français à l’Empire du Milieu a permis à une cinquantaine de chefs d’entreprises cotées au CAC 40 et de PME d’approfondir leur partenariat avec les Chinois et assurer une meilleure pénétration d’un marché jugé être de plus en plus inaccessible. Selon les sources françaises officielles, le montant des contrats signés s’élève à 15 milliards de dollars. Lors d’une cérémonie de signature tenue au Grand palais du peuple de Pékin, une quarantaine de contrats de partenariat entre les deux parties couvrant les domaines de l’aéronautique, des énergies propres, de l’agroalimentaire, de la finance et de l’électricité ont été conclus.

Repli de la fortune des milliardaires en 2018
Selon une étude publiée par la première banque suisse UBS, la fortune mondiale cumulée des milliardaires est estimée à 8.536 milliards de dollars, présentant une baisse de 388 milliards de dollars par rapport à 2017, soit 4,3% sur un an. L’expansion de leur fortune marque de ce fait un repli après cinq ans de croissance. La planète compte 2.101 milliardaires dont la fortune cumulée a pu augmenter d’environ 34 % sur les 5 dernières années. Selon la même étude, ce recul a été principalement observé dans la région Asie Pacifique où la fortune des milliardaires a chuté de 217 milliards de dollars par rapport à l’année précédente. Le nombre des milliardaires de cette région a, à son tour, baissé pour se situer à 754 au lieu de 814 l’année d’avant. C’est la fortune cumulée dans la zone Amériques qui a enregistré une légère hausse de 4,4 milliards, propulsée par les géants de la technologie.

Les «Sages» allemands appellent à plus de souplesse budgétaire
Face à la crise économique et le spectre de la récession qui plane à l’horizon, les « Sages » allemands, un conseil de cinq économistes chargés de conseiller le gouvernement d’Angela Merkel, appellent, dans leur rapport rendu la semaine dernière, à assouplir le verrou budgétaire en cas de ralentissement plus prononcé de la croissance. Ils ont averti la chancelière contre des risques portés sur le bon fonctionnement des stabilisateurs automatiques dans le cas où on maintient la politique de déficit zéro. En effet, le dogme budgétaire allemand repose sur deux règles, à savoir l’interdiction par la Constitution de contracter toute nouvelle dette fédérale excédant 0,35% du PIB appelée «Schuldenbremse» (frein à la dette) et l’engagement d’un budget fédéral au moins à l’équilibre («Schwarze Null») respecté depuis 2014. La chancelière a répondu par la négative à la suggestion des «Sages» affirmant qu’il est important d’avoir à la fois un budget à l’équilibre et une politique d’investissement.

Washington et Pékin en quête de trêve
Alors que la décision américaine d’augmenter les impositions sur les produits électroniques chinois importés devait entrer en vigueur le 15 décembre prochain, l’administration Trump pourrait retarder l’application de ces nouveaux tarifs douaniers. Il est à préciser que Washington a déjà reporté, une première fois, la date de leur application. Le conseiller de la Maison-Blanche a souligné dans une déclaration médiatique que c’est au président américain de trancher. Ces déclarations ont été émises au moment où la Chine a annoncé que la suppression des tarifs douaniers additionnels pourrait être une condition pour signer un accord qui met fin à la guerre commerciale entre les deux puissances mondiales. La Chine et les Etats Unis se sont, a priori, accordés sur une levée «par étapes» de leurs droits de douane punitifs mutuels. La guerre qui oppose Washington à Pékin a été déclenchée au moment où Washington a décidé d’imposer des tarifs douaniers supplémentaires sur les 300 milliards de dollars de biens chinois qui n’étaient pas encore surtaxés. Une première étape a déjà abouti à l’imposition des frais de douane supplémentaires de 15% frappant quelque 120 milliards de dollars de produits chinois depuis septembre dernier.

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