Inauguration d’une place en hommage à feu Brahim Khouaja, ancien ministre des Télécommunications : On n’oublie pas ses génies  


La cérémonie est rehaussée par la présence du ministre de la Fonction publique


Les hommes de légende ne meurent jamais, dit-on un peu partout dans le monde. C’est aussi valable pour la Tunisie qui n’oublie pas, n’oubliera peut-être jamais tous ceux qui ont contribué, d’une manière ou d’une autre, à son essor, tous domaines confondus. Dernière illustration: l’inauguration, il y a peu, d’une place portant le nom de l’ancien ministre des Télécommunications et de la Poste, feu Brahim Khouaja, décédé récemment à l’âge de 92 ans à la suite d’une longue maladie. Grâce à cette louable initiative prise par l’Association des Sup’Com tunisiens, une pléiade d’experts représentant le gotha du domaine était là, en présence du ministre de la Fonction publique, Kamel Morjene, qui a procédé, à l’occasion, à l’inauguration de la Place Brahim Khouaja située au Pôle technologique de La Gazelle, temple des TIC en Tunisie.
Et c’est dans l’émotion qu’un vibrant hommage a été rendu au disparu par les présents qui ont mis en exergue les importantes réalisations engrangées par celui qu’on a surnommé «monsieur Télécom» à qui on doit surtout l’implantation des technologies de télécommunication dans nos murs, du temps de Bourguiba. Un vrai conte de fées qui durera plus de 40 ans pendant lesquelles «sa «révolution s’était poursuivie allègrement pour faire de la Tunisie ce qu’elle est aujourd’hui en la matière.

Tel père, tel fils ? 
Au cours de la même cérémonie, le fils du défunt, Mehdi Khouaja, était au bord des larmes. Compétence nationale avérée, patron d’une entreprise qui a pignon sur rue, M.Khouaja semble bien parti pour emboîter le pas à son illustre papa. Qu’en pense -t-il? «En toute modestie, répond-il, je dois reconnaître que, par les temps qui courent et en termes de comparaison, il est pratiquement impossible de faire le même parcours. Mais on ne perdrait rien à essayer.» Il l’a dit en deux mots, parce que les jolis mots, il a tenu à les dédier aux organisateurs et à tous les présents, en les remerciant vivement «pour leur noble et touchant geste qui prouve, insiste-t-il, que ceux qui servent la nation et se sacrifient pour baliser l’avenir des générations futures ne seront pas oubliés.
Repose en paix «Si Brahim».

Mohsen ZRIBI

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