A force d’avoir fait trop durer leur round d’observation, Benguerdanais et Clubistes n’ont eu droit qu’à un partage des points en dépit de leur réveil qui s’est avéré tardif en seconde mi-temps


Stade 7-Mars de Ben Guerdane. Temps ensoleillé. Pelouse en bon état. Assistance moyenne. Arb. Naïm Hosni.
USBG : Souissi, Bahia, Abderrazak, Jendli, Khalil, Guesmi, Ben Tarcha, Dos Santos, Zekri (Yahia), Ricardo Alvès Pereira, Laâmari.
CA : Dkhili, Tlili, Taous, Agrebi, Jaziri, Kassab, Ben Yahia, Dhaouadi, Chammakhi, Haddad (Khefifi), Bassirou Campaoré.

On avait beaucoup attendu — il faut le dire — de ce sommet entre une USBG et un CA qui ont le vent en poupe actuellement et deux entraîneurs, Lassaâd Dridi et Tarak Thabet, dont la cote de popularité et de confiance, surtout du premier nommé, est actuellement en hausse. Il faut reconnaître que ce sommet n’a finalement accouché que d’un petit match en l’absence de buts marqués même s’il a été un peu remuant par moments sans être toutefois vivant et très intéressant. On peut dire que les deux équipes ont pensé et cherché surtout à ne pas perdre plutôt que de faire le tout pour gagner.

Pour Tarak Thabet, c’est un point de gagné, le troisième nuls en trois matches, ce qui n’est pas assez mauvais pour lui. Pour Lassaâd Dridi, c’est un petit coup d’arrêt de sa série rose qui s’arrête à cinq succès consécutifs, lui qui aimait tant aligner le sixième. C’est durant la première période de jeu qui n’a pas été très animée ni fertile en occasions de but que l’on a compris que les consignes des deux coachs étaient plutôt de ne pas trop s’aventurer et de ne pas trop se découvrir et prendre le risque de se faire piéger en dépit des essais de Laâmari (9’) et de Ricardo (11’) et Dos Santos (32’) côté locaux et de Bassirou Campaoré (18’) côté visiteurs qui n’a pas su profiter d’une erreur monumentale de Ben Tarcha au milieu du terrain, lequel s’est bien racheté dans son repli rapide pour barrer le chemin du but. Ce n’est que dans les 20 dernières minutes de la seconde mi-temps qu’il y a eu quelque chose à se mettre sous la dent avec des essais plus sérieux de part et d’autre, plus entreprenants pour faire basculer le match. Après une pression plus forte et nette des «Rouge et Blanc» qui a été stérile et sans danger réel pour Bilel Souissi, c’est l’USBG qui a pris le monopole du jeu, se faisant refuser un penalty qui a paru évident sauf aux yeux de M. Naïm Hosni quand Ghazi Abderrazak a été touché, voire fauché en pleine surface et empêché de poursuivre l’une des percées les plus dangereuses du match (75’).
Trois minutes après, Khaled Yahia a failli obtenir gain de cause et signer un but qui aurait pu être décisif sans une interposition réussie et un peu miraculeuse de Atef Dkhili (78’). Réveil un peu tardif des «Jeune et Noir» qui leur a fait tant regretter de ne pas avoir procédé de la même manière et pris le taureau par les cornes dès le début de la rencontre.

Hédi JENNY

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