A travers les régions

Tunis : le nombre des permis de recherches dans le secteur minier a doublé
Selon le ministre de l’Industrie et des PME, Slim Feriani, le nombre total des permis de recherche dans le secteur minier en Tunisie a été porté, en 4 ans (2016-2019), à 128, dont 86 nouveaux permis.
Les nouveaux permis ont aidé à étendre les champs de prospection à d’autres produits non phosphatés, dont les sels, le plâtre, le sable et le silice (matériau utilisé dans les domaines de l’énergie solaire, l’électronique, les produits de construction, les céramiques, les verres et autres… ).
Le nombre des projets d’exploitation est estimé, quant à lui, à 70 projets en 2019, dont 24 nouveaux permis.
La Tunisie a parachevé les procédures d’adhésion à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie). Le ministère de l’Industrie vient de parachever aussi le projet initial du Code des mines et a entamé le processus de réforme du Code des hydrocarbures en plus du lancement de 6 études stratégiques pour la réforme du secteur énergétique.

Kasserine : aménagement de six espaces industriels
Le conseil régional de Kasserine a approuvé la location de 6 espaces industriels pour des investisseurs privés. Il s’agit du premier lot d’espaces aménagés et programmés dans le cadre de l’impulsion de l’initiative économique privée dans la région.
Ces espaces sont répartis sur les délégations de Haïdra (deux espaces), Jedelienne (deux espaces), Ezzouhour (un espace) et de Hassi El Ferid (un espace).
Les espaces seront exploités dans différentes activités liées aux secteurs du textile-habillement, de la pâtisserie et des produits d’hygiène. Ces activités vont générer des emplois pour 300 ouvriers et ouvrières.
Cette action s’inscrit dans le cadre des mesures urgentes décidées pour améliorer les conditions de vie des habitants dans les zones rurales à travers leur encouragement à valoriser leurs activités et à s’insérer dans le circuit économique.

Bizerte : «Catana Group» s’installe au Parc d’activités économiques
Le groupe français «Catana Group», spécialisé dans la conception, la construction et la commercialisation de navires de plaisance haut de gamme, s’installe au Parc d’activités économiques de Bizerte, via sa filiale «Haco».
Le numéro trois mondial du marché des catamarans de plaisance «Catana Group» a acquis 75% du capital du chantier naval «Magic Yachts» situé dans la zone franche de Bizerte.
«Catana» détient déjà une participation majoritaire depuis début juillet 2019 dans le chantier tunisien «Haco», basé dans la ville d’El Haouaria (à l’Est de Tunis) et qui assure, actuellement, 20% de la production du groupe, notamment les plus petites unités des modèles de sa marque grand public Bali.
L’acquisition de «Magic Yachts» permettra à «Catana Group» de disposer d’un site industriel exceptionnel en bordure de mer de près de 30.000 m2, dont plus de 10.000 m2 de bâtiments modernes, ainsi que d’un effectif expérimenté.
«Magic Yachts» est un chantier naval mythique, créé en 1999 à Bizerte par Wally, le constructeur de voiliers et yachts de grand luxe monégasque, et racheté en 2012 par un consortium d’entrepreneurs italiens. Il est réputé dans tous les domaines de la construction nautique haut de gamme (bateaux à voile et à moteur jusqu’à 40 mètres, y compris catamarans), la maîtrise de toutes les technologies en composite (infusion, injection, cuisson de tissus pré-imprégnés, époxy, carbone), modelage, outillage, menuiserie, inox, refit de navires jusqu’à 45 mètres, etc.
Cette nouvelle acquisition pour le groupe français «Catana» intervient à l’issue de 5 ans d’une croissance annuelle moyenne de 50% et d’un exercice 2019-2020 affichant un carnet de commandes qui devrait lui permettre de dépasser le seuil de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Selon les autorités régionales de Bizerte, l’implantation de «Catana Group» revêt une grande importance, dans la mesure où elle permettra la création d’une dynamique économique et de 300 nouveaux emplois au sein du Paeb.
A noter que le Parc d’activités économiques de Bizerte renferme 8 entreprises actives dans le secteur de l’industrie nautique de plaisance qui assurent 400 emplois, un volume d’investissement de 25 millions de dinars et des exportations annuelles d’une valeur plus de 130 millions de dinars.

Monastir : lancement du projet Common pour le traitement des déchets marins en Méditerranée
L’Institut national des sciences et technologies de la mer de Tunis (Instm) vient de lancer à Monastir, le projet Common, réseau inédit de gestion et de suivi côtier pour le traitement des déchets marins en Méditerranée.
Ce projet financé par l’Union européenne (UE), à hauteur de 2,2 millions d’euros, vise à créer une plateforme pour la gestion intégrée des déchets marins en Méditerranée. Il est lancé dans le cadre du programme de coopération transfrontalière en Méditerranée ENI CBC MED, et coordonné par l’ONG italienne «Legambiente».
L’objectif commun de ce projet est de lutter contre les déchets marins, en appliquant les principes de la gestion intégrée des zones côtières (Gizc) dans cinq zones pilotes: deux en Italie (Maremme et Pouilles), deux en Tunisie (îles Kuriat et Monastir) et une au Liban (Tyr), afin de développer l’utilisation et le suivi des ressources et promouvoir une approche participative efficace, associant les parties prenantes et les communautés locales, avec l’ambition de tester un modèle éventuellement transférable dans tout le bassin méditerranéen.
Rappelons que la Tunisie a généré 0,25 million de tonnes de déchets plastiques, dont 0,05Mt (20%) ne sont pas collectés et 0,20Mt (80%) collectés pour le traitement des déchets. Seuls 0,15Mt (60%) de ces déchets ont été envoyés dans des décharges, contre 0,04Mt (16%) librement éliminés dans la nature et uniquement 0,01Mt (4%) ont été recyclés par l’Anpe.
Le projet Common se propose d’améliorer la sensibilisation du public sur la question des déchets marins, de développer des activités de formation et de renforcer des capacités pour les autorités locales et régionales, les aires marines protégées, les centres de sauvetage des tortues marines et les citoyens en général. Il activera des campagnes de sensibilisation et des activités de mise en réseau, impliquera les communautés locales et les opérateurs économiques à intégrer la gestion et l’élimination des déchets marins suivant l’approche de la Gizc.
Une des ambitions principales du projet Common est la gestion d’un réseau permanent qui assure la coordination des centres de sauvetage des tortues marines, afin d’enquêter sur le problème des déchets marins, dans lequel l’Italie, la Tunisie et le Liban sont impliqués en première ligne.

La Manouba : 22 projets retenus dans le cadre du programme «Edejf»
Vingt-deux projets réalisés par de jeunes entrepreneurs dans le secteur du textile et de l’artisanat au gouvernorat de La Manouba ont été retenus, récemment, pour bénéficier d’un appui financier dans le cadre du programme «des emplois décents au profit des jeunes et des femmes «Edjef».
L’enveloppe attribuée à ces projets s’élève au total à 240 mille dinars.
Le programme «EDJF» est le fruit de l’accord signé entre le Bureau international du travail (BIT) et le ministère de la Formation continue et de l’Emploi avec la collaboration de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) et l’Union tunisienne de l’industrie du commerce et de l’artisanat (Utica).
Il a pour objectif de promouvoir l’employabilité des jeunes et des femmes, sachant que le programme est destiné à ces catégories dans les gouvernorats de Kairouan, Zaghouan, Tunis et La Manouba.
Le programme, qui s’étale sur une durée de trois ans (2018-2020), est doté de fonds de l’ordre de 3 millions de dollars offerts par la Norvège pour appuyer des projets des femmes et des jeunes diplômés dans ces régions.

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