Malgré certains indicateurs positifs enregistrés au cours de 2019, la situation économique est restée plutôt difficile avec une flambée des prix des produits de consommation. Tirée par le tourisme qui a enregistré des chiffres dépassant les 9 millions de touristes et une production abondante des olives et de l’huile d’olive et des céréales, la croissance est restée faible, ce qui n’a pas profité au bien-être des citoyens.

La production industrielle, minée par la récession extérieure, a été également faible, ce qui n’a pas permis d’assurer la relance en matière de création de postes d’emploi. Les Tunisiens espèrent avec une dose de désespoir que l’année 2020 sera plus prospère d’autant plus que les mécanismes de développement sont là mais demeurent inactifs pour diverses raisons. Toutes les forces actives doivent se remettre au travail en redoublant d’efforts, tous secteurs confondus, pour produire et exporter plus. Les investissements directs étrangers doivent également être plus dynamiques pour retrouver la place resplendissante de notre pays sur la scène internationale. Il ne suffit pas de promulguier des lois aussi avancées soient-elles, mais d’améliorer leur application pour inciter les citoyens à les respecter.

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