Pour Lassaâd Dridi, ce que «son» CA n’a pas fait lors du match précédent, il va le refaire à l’entraînement, et le refaire jusqu’à ce que ça rentre !
Mais qu’est-ce qui fait courir le CA de Dridi cette saison ?
Les puristes l’on noté à maintes reprises.
Ce CA-là mise beaucoup sur sa capacité de résistance physique
qui est une donnée essentielle dans le football moderne, et davantage encore dans le système de jeu mis en place par
le plateau technique, un système fait de possession, de répétitions d’effort et d’agressivité sur le porteur de balle.
Forcément, c’est à l’entraînement que tout cela se répète et prend forme. Si nous poussons un peu plus l’analyse, nous pouvons même affirmer qu’aucune équipe n’a autant couru que le CA depuis le début du championnat.
Se dépenser sans compter
La dernière sortie clubiste nous a ainsi apporté des éléments de preuves pour étayer notre thèse. Edem Taoues, Khalil Kassab, Bassirou Compaore et le vétéran Wissem Ben Yahia se sont dépensés sans compter. Quant aux tauliers que sont Chamakhi, Haddad, Jaziri et Agrebi, ils ne rechignent pas à la tâche et vont au charbon. Nul doute que pour se permettre une telle débauche d’énergie, les joueurs effectuent un gros travail foncier. Qu’il semble loin le temps où les « corps » de certains n’étaient pas prêt pour encaisser tous les efforts demandés par Dridi. Bref, il en a fallu du temps pour s’adapter à son rythme et épouser ses préceptes. Espérons maintenant qu’un certain Ahmed Khalil, de retour aux entraînements collectifs, puisse y adhérer sans risque de rechute.
Rationaliser ses efforts
Le CA de ce début d’année devra en découdre avec du lourd, soit l’ESS et l’EST. Et s’il faudra forcément rationaliser ses efforts pour ne pas connaître de fléchissement physique, le coach, à son tour, aura un grand rôle à jouer en ce sens.
En clair, tout sera question de gestion de la performance.
Pour revenir à la résistance d’ensemble du groupe clubiste, et sans aller jusqu’à établir une causalité directe, force est de constater que le CA est passé entre les gouttes de pépins physiques majeurs, contrairement à d’autres formations de Ligue 1. Cette solidité de l’effectif, aussi réduit soit-il, est donc la conséquence d’une rationalisation des efforts.
Son propre logiciel
Oui, sans encenser le coach Dridi, ce dernier a bel et bien débarqué avec ses propres méthodologies et son propre «logiciel». Et, outre la charge de travail, l’on note à l’entraînement que Dridi revoit tout, corrige tout.
Des déplacements sur le terrain à la rapidité de mouvement. De la correction des erreurs de placement aux conclusions offensives (en première intention). Il scrute, puis agit.
Bref, ce que «son» CA n’a pas fait lors du match précédent, il va le refaire à l’entraînement, et le refaire jusqu’à ce que ça rentre !
