Lors de la grosse affiche de toute la compétition, l’équipe de Tunisie a damé le pion à son principal rival pour franchir un grand cap vers Tokyo.
Tout porte à croire que la cinquième et dernière journée du tournoi préolympique du Caire, prévue ce soir, se jouera sans enjeu et que l’unique rencontre au programme opposant l’Egypte au Cameroun se limitera à une simple formalité.
L’équipe de Tunisie qui reste sur des résultats probants et l’unique sans concéder le moindre set devait (hier) décrocher le billet de qualification pour les JO 2020.
A une journée de la fin du tournoi, les Tunisiens étaient à un seul set de Tokyo. C’est dire que la défaite sur le score de trois sets à un face au dernier concurrent, l’Algérie, n’empêchait pas les nôtres d’atteindre leur objectif et de quitter la capitale égyptienne avec les honneurs.
Cette situation favorable est due à la belle démonstration tunisienne permettant aux camarades de Hosni Karamosli de dompter les Pharaons dans leur fief. Une formidable machine à servir, à contrer et smasher que représente la Tunisie.
Scénario identique à celui de la finale de la CAN 2017 au Caire sur le même parquet et avec le même score. On n’attendait pas réellement un tel nouveau coup d’éclat partant de la bonne figure de l’adversaire égyptien — lors de la récente Coupe du monde au Japon — doté de gabarits impressionnants et de joueurs largement expérimentés à l’image du passeur Abdallah Abdessalem, l’attaquant Ahmed Salah et le contreur Rached Lotf.
Le match parfait
De plus, l’équipe d’Egypte a préparé l’échéance préolympique en Chine, en Belgique et en Pologne tout en affrontant les équipes nationales de ces pays.
Les Pharaons n’ont pas pu tenir le coup face à des Aigles tunisiens nettement organisés, mieux inspirés et bien décidés d’imposer de nouveau leur loi.
Jacob Antonio, le chef de file, a réalisé un match parfait. Un six homogène d’entrée, des temps morts pris aux moments opportuns et des changements en cours de jeu : Hosni Karamosli, Mohamed Ayèche, et surtout le sociétaire d’Ajaccio, Wassim Ben Tara, efficace en attaque et au contre.
Jamais intimidés, les Tunisiens savaient se tirer d’affaire et sauter les écueils essentiellement lors des premier et troisième sets 29-27 et 25-23, alors qu’ils ont affiché une nette domination au second set 25-14.
Taoufik HAJLAOUI
