ligue 1 – mise à jour de la 7e journée – EST-ESS (14h00 à Radès) : Réussir l’essentiel


Lequel des deux représentants du football tunisien sur la scène continentale est le plus fort?
Le classico de tout à l’heure qui est toujours très prisé par les férus nous le dira sans équivoque.


Personne ne peut se hasarder à avancer un pronostic ou donner pour favorite l’une ou l’autre des équipes quand il s’agit du grand «classico» entre l’Espérance et l’Etoile Sportive du Sahel. Encore moins dans cette période où les deux représentants du football tunisien en Ligue des champions bombent le torse en occupant, chacun dans sa poule, la première place du classement. Lequel leadership ils l’ont tous deux amplement mérité, notamment après leur dernier succès réussi au Soudan (2-1) face à Al Hilal pour l’ESS et au Congo devant Vita Club pour l’Espérance (2-0).

En ayant le vent en poupe dans la plus prestigieuse des compétitions, les deux protagonistes peuvent aborder leur classico de tout à l’heure au stade de Radès avec une grande détermination à avoir le dernier mot pour prouver que l’un est plus fort que l’autre.
Et du coup, tout laisse croire que l’on s’attend à l’un des plus spectaculaires duels de la saison car il n’y aura certainement pas de bloc bas à pratiquer par l’une des deux équipes qui ont pour objectif commun la victoire et rien que la victoire.

L’Espérance sans défaite
Sur le papier, l’Espérance reste, peut-être, plus proche que son interlocuteur de son objectif ou au moins la moins exposée à essuyer une défaite qui serait la première de la saison.
Forts de leur position de dauphin du leader «provisoire» l’USMonastirienne à trois petites longueurs seulement malgré quatre matches en retard dont celui de cet après-midi, les «Sang et Or» ne comptent pas se laisser avoir par l’Etoile.
Et ce, pour plus d’une raison.

D’abord parce que leurs supporters digèrent toujours très mal un faux pas contre les rivaux classiques: ESS, CA, CSS et ST. Ensuite, ils veulent continuer leur série rose en championnat afin d’aborder le prochain gros morceau (le CA) avec un moral au zénith ce dimanche. A ce propos, il faut se rendre à l’évidence que si l’Espérance gagnait le classico et le derby, on pourrait d’ores et déjà affirmer qu’il faudrait une catastrophe pour priver le doyen des clubs tunisiens de son trentième titre de champion national, même s’il reste encore toute l’étape retour.

C’est aussi ce qui gonfle à bloc les joueurs de Mouine Chaâbani qui projettent de faire l’essentiel du travail d’une manière précoce afin de mieux se consacrer aux étapes avancées de la compétition continentale.
De toute manière, l’Espérance sera transcendée par ses supporters qui seront au nombre de 23.000 dont l’apport sera, sans doute, de taille.

On garde les mêmes
Bien évidemment, il n’est pas question de toucher à la formation qui a donné pleine satisfaction au Congo où la troupe de Mouine Chaâbani n’avait même pas laissé des miettes à son hôte Vita Club. Par conséquent, on reconduira la même équipe face à l’Etoile, surtout que les absents pour blessures, en l’occurrence Chammam, Derbali, Kwamé et Fedaâ, ne sont pas encore opérationnels.

Ainsi, on reverra fort probablement Ben Chrifia, Mbarki, Chetti (ou Rabii), Yaâcoubi, Badrane, Ben Romdhane, Coulibaly, Benguith, Ben Saha, Ouattara et El Houni.
C’est qu’il n’est pas question d’accorder le moindre répit à l’occasion du choc avec l’Etoile dans le but d’être «armé jusqu’aux dents» dans ce duel de choc.
Et comme on le constate, l’Algérien, qui a été l’auteur d’un grand match au Congo, sera titularisé d’emblée en l’absence de Anice badri qui n’est pas revenu à de meilleurs sentiments.

Sans Badri le réfractaire
Bien sûr, on ne peut pas occulter l’affaire Badri qui vient de surgir dans ce moment crucial du championnat national dont le centre est la pépite de l’équipe de Bab Souika. Ce dernier se trouve actuellement entre Dubaï et l’Arabie saoudite pour finaliser son transfert vers le club saoudien, Ittihad Jeddah. Seulement, cette finalisation n’aura pas lieu car l’Espérance a opposé son veto ferme devant Badri et Ittihad Jeddah pour la simple raison que le montant du transfert (500.000 dollars) proposé par les Saoudiens reste bien en deçà de la valeur du joueur numéro un en Tunisie à l’heure actuelle. Affaire à suivre.

A.B.

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