Tout à l’heure, on lèvera le rideau sur la CAN 2020. Un événement que nous n’avons pas senti à cause de la faible communication autour de l’événement (le comité d’organisation n’a pas réussi ce volet, l’événement n’a pas été mis en valeur auprès du public sportif et via les différents supports de communication). Soit. Mais parlons hand, parlons de ce sport qui nous a fait tellement plaisir au passé et au présent. C’est pratiquement l’unique sport collectif qui a pu se renouveler et offrir des générations gagnantes hormis quelques éditions ratées.

Depuis cette fameuse CAN 1994 au palais des ports d’El Menzah sous la conduite de Sayed Ayari et Saïed Amara, où Madi, les frères Belhareth, Sanâa, Yagouta, Zaghouani, Sebouï, Machhour, Matri et les autres joueurs nous ont offert un titre délicieux et passionnant, notre sélection a fait son retour pour dominer le continent. Tout à l’heure, nos handballeurs, emmenés par Gerona, seront face à la traditionnelle rivalité face à l’Egypte et à l’Algérie. Ils évolueront chez eux, devant leur public. Inutile de dire donc combien il est «obligatoire» de l’emporter et de donner de la joie à un public qui aime la sélection et qui aime le hand.

Sport populaire au Cap Bon entre autres, Hammamet sera également un site de compétition. Tout est là pour un événement réussi. Et tout passe par deux choses : une sélection en forme et qui remporte le titre et une coordination réussie dans les coulisses de l’organisation. Les premiers matches seront plus difficiles, rodage oblige, mais avec le temps, avec la forme ascendante, tout ira au mieux. Nous avons de bon joueurs, dont une grande partie d’expatriés qui brillent ailleurs. Le plus important, c’est de maintenir la tradition glorieuse, c’est de prouver que le handball tunisien est un sport populaire et qui conserve sa forme au fil des générations. Rendez-vous pour un sacre dans quelque temps. Bonne chance les gars !

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