« The Grudge » de Nicolas Pesce, actuellement dans les salles : L’opus de trop ?


Un énième opus de « The Grudge » débarque dans les salles le 14 janvier 2020 signé Nicolas Pesce. Rappelons, tout d’abord, qu’en 2004, 2006 et 2009, les cinéphiles les plus assidus ont pu découvrir une trilogie horrifique, passionnante, captivante signée Takashi Shimizu dans la même veine de l’univers de la terrifiante Samara, héroïne de « The Ring ». Eloquente, bien construite, terrifiante, elle avait fait le bonheur des amateurs de films d’horreur et les beaux jours du Box Office pendant presque une décennie. Mais, actuellement, à l’ère des Reboot et des Spin – off, cette version de 2020 n’est-elle pas de trop ?


L’horrifique « The Grudge » signé Nicolas Pesce

Durant 1h35, les acteurs à l’affiche de « The Grudge » offriront un spectacle horrifique des plus ordinaires aux mordus de films d’horreur. A l’affiche ? Le remarquable John Cho, et une ribambelle d’acteurs et actrices de seconde zone, citons Andrea Riseborough et Damian Bechir. La version asiatique originale de « The Grudge », connue sous l’appellation « Ju-On » inspire visiblement, jusqu’à nos jours, des scénarios improvisés et visiblement réalisés à la va – vite par des scénaristes contemporains montants.
Cette nouvelle version torturante revient sur l’histoire d’une infirmière, Fiona Landers, qui assassine en 2004 son mari et leur petite fille dans sa maison en Pennsylvanie.

Les détectives Goodman et Wilson enquêtent sur les meurtres. Mais il s’avère que la résidence est hantée. Peu de temps avant le meurtre, Fiona a fui précipitamment Tokyo après avoir vu les fantômes d’une jeune Japonaise, Kayako Saeki, et d’un petit garçon, Toshio, dans un autre domicile inquiétant… Possédée par elle, Fiona tue ses proches avant de se donner la mort. Désormais, tous ceux qui pénétreront dans sa maison seront maudits à leur tour par Kayako et Toshio. Aux allures d’un mauvais film Netflix, cette nouvelle version prend beaucoup de temps pour démarrer. Sa lenteur nous pèse dès les premiers instants de l’intrigue : elle se poursuit sans aucune surprise et les événements qui s’enchaîneront sont tellement si prévisibles. The Grudge” version 2020 est donc le septième épisode et se vend clairement comme un dérivé, dont les événements sont situés entre le premier volet original et sa deuxième suite.

Tout tourne encore une fois autour d’une malédiction après la découverte d’un corps calciné. S’enchaîneront alors des explications incompréhensibles, incohérentes et des scènes plus gores, gratuites qui ne font même pas peur et qui ne surprennent nullement. Cette version est de trop, même la mise en scène n’a rien d’innovant et peine beaucoup à retenir l’attention. A la rédaction, on est là également pour vous éviter de passer un mauvais moment dans nos salles obscures adorées. Il est à noter que ‘‘Un fils’’ de Mahdi Barsaoui, ‘‘Underwater’’ de William Eubank, ‘‘1917’’ de Sam Mendes et plein d’autres bons longs métrages sont aussi à l’affiche.

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