Santé et bien-être : Privilégiez les produits «sans conservateur» au «sans paraben» !

Les scientifiques ne parviennent toujours pas à cerner la liste définitive des perturbateurs endocriniens. Ces derniers constituent des composants essentiels à la conservation des produits industrialisés, surtout ceux relevant du domaine de la cosmétique et des détergents. Mais le plus connu, sans doute, car vulgarisé par des produits affirmant son absence en tant que conservateur, est le paraben. Il s’agit d’un mot-clef qui regroupe plusieurs parabens, voire plusieurs dérivés de ce conservateur, utilisé depuis bien des décennies, dans la fabrication des produits cosmétiques et autres détergents. Pourtant, la mention «sans paraben» ne devrait aucunement rassurer le consommateur quant à la qualité irréprochable du produit et encore moins à l’absence de tout conservateur substitutif, qui pourrait avoir les mêmes nuisances sur la santé que le paraben et, potentiellement, des méfaits encore plus dangereux.

Le paraben représente, donc, le conservateur reconnu comme étant un perturbateur endocrinien. Sa mission de base consiste en la conservation du produit et sa protection contre la survenue et la prolifération des micro-organismes, notamment les bactéries et les champignons. Ces micro-organismes trouvent dans les produits liquides ou contenant de l’eau, notamment les crèmes ou les laits corporels, un site idéal à leur prolifération. Bien que le conservateur entrave à cette émergence, il nuit aussi à la santé. Sa dangerosité revient à sa fonction de «perturbateur endocrinien». Il suffit d’utiliser des produits contenant des conservateurs pour que ces derniers pénètrent dans l’organisme via la peau et se nichent dans les cellules, provoquant ainsi des perturbations cellulaires. Ces perturbations sont dues aussi à l’assimilation par l’organisme du perturbateur endocrinien à une hormone féminine qu’est l’œstrogène. La perturbation des fonctions cellulaires influe, négativement, sur la santé. Les risques sont loin d’être banals…

Le paraben : facteur propice au cancer
En 2008, une étude avait confirmé la présence du paraben dans les tissus cellulaires des malades atteints d’un cancer du sein. Ce constat s’explique par l’application, par les femmes, de crèmes ou de laits corporels, contenant du paraben. Les scientifiques ne tranchent pas la question, mais estiment, tout de même, que le paraben peut augmenter le risque d’avoir un cancer, notamment un cancer de la peau, surtout qu’il est quasiment présent dans tous les produits cosmétiques, y compris les écrans anti-UV. Or, rien qu’en étant exposé au soleil, le paraben accélère le processus du vieillissement cutané et nuit, donc, à la santé de la peau.

Dénigré par les médias, le paraben commence à être boudé par les consommateurs avisés. Cependant, même les plus informés sur ses méfaits ignorent les appellations des conservateurs alternatifs et les effets fâcheux qu’ils pourraient avoir sur la santé et sur l’environnement. La mention «sans paraben» ne signifie aucunement «sans conservateur». La vigilance s’impose. Et pour s’assurer de l’absence de conservateurs dans les produits cosmétiques et dans les détergents, mieux vaut être attentif quant à la mention «sans conservateur» ou «100% naturel» ou encore labélisé «bio». Notons que, contrairement aux produits contenant de l’eau, comme les laits corporels ou les crèmes cosmétiques, les produits huileux, eux, n’ont pas besoin d’être adjuvés de conservateurs.

Sources : www.e-sante.fr
www.oolution.com

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