Exposition de groupe «croisements fertiles» du 1er au 18 février 2020 à la galerie Art’Com Concept Store : Au gré de la matière et des affects

L’événement présente les œuvres des artistes plasticiens Kaouther Bahri Darghouth, Mohamed Amine Hammouda, Faten Rouissi, Kamel Kchaou, Maher Laroussi et Walid Zouari.

L’équipe du Art’Com Concept Store a monté en parallèle deux expositions inaugurées le 1er février 2020.  Au menu et toujours dans le même esprit des lieux, à savoir la mise en avant et la rencontre du design et des arts plastiques : «Designer’s Days», un événement  dédié au design qui rassemble sept designers de différentes spécialités : céramique, tissage, bijoux, luminaires et bois gravé, et qui se poursuit jusqu’au 23 février 2020,  et l’exposition «Croisements fertiles» qui présente les œuvres des artistes plasticiens Kaouther Bahri Darghouth, Mohamed Amine Hammouda, Faten Rouissi, Kamel Kchaou, Maher Laroussi et Walid Zouari.

On reconnaît d’emblée le matiérisme de Kaouther Bahri Darghouth. Née en 1951, cette dernière se consacre depuis les années 90 à la peinture, composant autour et sur la matière. Elle compose aussi avec la lumière qu’elle fait ressortir   par l’empâtement des couches successives de matière.

Oeuvre de Maher Laroussi

Faten Rouissi propose deux œuvres (grands formats) à la technique mixte où elle rend hommage aux femmes ouvrières tunisiennes.  Née en 1967 à Tunis, Faten Rouissi fait appel dans son travail à différents médiums (peinture, sculpture, textile, installation, vidéo, performance…). Avec poésie, un sens critique aigu et une certaine ironie, elle développe une réflexion autour de l’exercice du pouvoir, de la vie citoyenne ou des excès médiatiques. Engagée dans la vie culturelle, elle a fondé l’Association «24h00 Pour l’Art Contemporain», visant à infuser l’action artistique contemporaine dans les territoires locaux.

Du matiérisme, en quelque sorte, mais plus encore dans le travail de Mohamed Amine Hammouda. Né en 1981 à Gabès, ce dernier expose depuis 2010 collectivement en Tunisie et à l’étranger (Grèce, Maroc…). On reconnaît vite son univers dans «Croisements fertiles», son obédience soufie, puiser dans la nature, dans la terre pour confectionner ses médiums et autres supports. Car chez l’artiste, l’œuvre passe par plusieurs étapes de création, une sorte de rituel pictural qui commence avec le support, le papier qu’il recycle et prépare lui-même. Viennent alors les pigments naturels qu’il mélange  minutieusement et  ensuite la rencontre des deux autour d’invocations chromatiques et matiéristes.

A voir jusqu’au 18 février 2020.

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