Ghannouchi participe à Amman à la Conférence de l’Union parlementaire arabe pour le soutien à la cause palestinienne

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Rached Ghannouchi a indiqué, samedi, que la cause palestinienne est la cause arabe et islamique centrale, et de ceux qui sont épris de liberté dans le monde.

Dans son allocution à l’occasion de la 30e session extraordinaire de la Conférence de l’Union parlementaire arabe tenue ce samedi à Amman, capitale de la Jordanie, Ghannouchi a relevé que ce qu’on qualifie de « deal du siècle » outrepasse la légalité internationale au mépris de tous les cadres et ouvre la voie à de nouvelles perturbations au Moyen-Orient. Une région, ajoute-t-il, où ne prévaudra paix et apaisement qu’avec l’établissement d’un Etat palestinien ayant Al-Qods comme capitale.

« La Palestine, a-t-il affirmé, n’est pas une marchandise pouvant être traitée dans le cadre d’une transaction, de même qu’Al-Qods n’est pas un fond de commerce à vendre ou à acheter. Cela fait partie d’une croyance, d’une cause juste non négociable ».
Il a rappelé que le parlement tunisien a consacré une séance plénière le 4 février courant en soutien avec la Palestine et pour dénoncer le « deal du siècle », évoquant également la manifestation organisée à l’appel des forces vives nationales et où le drapeau palestinien a été brandi à côté du drapeau tunisien.

Selon Ghannouchi, le soutien à la cause palestinienne requiert d’unir les parlementaires arabes. Le premier pas sur la voie de l’unification des rangs palestiniens internes est tributaire d’une réconciliation interpalestinienne, a estimé Ghannouchi, citant en exemple « la réconciliation nationale en Tunisie qui a permis, d’après lui, de surmonter les difficultés et les obstacles ».

Le président de l’ARP a appelé, dans ce sens, à adresser des messages au nom de l’Union parlementaire arabe à tous les parlements internationaux et régionaux pour leur faire part du refus des peuples arabes au « deal du siècle ». D’autres messages devront être envoyés, selon lui, aux parlements des pays membres permanents au Conseil de sécurité pour leur expliquer les conséquences d’une telle mesure sur la sécurité et la paix dans le monde.

Ghannouchi a proposé, en outre, que l’Union interparlementaire adopte une décision rejetant cet accord et affirmant le droit du peuple palestinien à la liberté et à une vie digne.

Un commentaire

  1. Liberte

    08/02/2020 à 18:37

    Pouvez nous expliquez le licenciement de l’ambassadeur de la Tunisie de l’ONU pour sa dérive vis à vis des palestiniens.

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