Ce soir la Cérémonie du Comar d’Or 2019 au Théâtre Municipal de Tunis : Le livre à l’honneur

La remise des prix annuelle du Comar d’Or se déroulera ce soir au Théâtre municipal de Tunis. La célébration du livre tunisien est organisée simultanément avec «La journée mondiale du livre et des droits d’auteur» et s’annonce sous les meilleurs auspices.

Dans sa 23e édition, le Comar d’Or rend hommage à feu Rachid Ben Yedder, mécène des lettres et de la culture et pilier du groupe Comar, décédé en 2019. Trois catégories sont truffées de nouvelles publications tunisiennes en langue arabe et française dispatchées sur trois catégories : le prix de la découverte, le prix spécial du jury et celui du Comar d’or.

13 titres en langue française et 34 titres en arabe soit 47 livres ont été retenus pour cette année. La sélection des meilleurs titres fut rude pour les deux jurys composés d’universitaires, femmes et hommes des lettres et des arts, journalistes et cinéastes.

Au moins 13 romans en français sont parus entre mars et avril 2019 et ont été présentés pour la plupart à la Foire du livre de 2019, citons «Une histoire qui se répète mal» de Mongi Maaoui : «L’Amant De La Mer» d’Alyssa Belghith, «Zed, L’ex-enfant de l’Occident» de Zoubeida Khaldi, «Saber et la drôle de machine» de Salah El Gharbi, «La princesse de Bizerte» de Mohamed Bouamoud, «La Bande à Badis» de Monya Zwawi, «Une jeunesse d’enfer» de Mohamed Louadi, «Jugurtha un contre-portrait» de Rafik Darragi, «Ayoub un amoureux éperdu de Paris» de Aissa Baccouche, «Les jalousies de la rue Andalouse» d’Ahmed Mahfoudh, «Parole de femme» d’Anouar El Fani, «Les cendres de la mémoire» de Mourad Jedidi et «Tante Sitta» de Atef Gadhoumi. Le jury du Comar d’Or pour le roman français se compose pour cette 23e édition de M. Ridha Kéfi, Mme Myriam Kadhi, Mme Mounira Chapoutout, M. Kamel Ben Ouanès et M. Chaabane Harbaoui.

En langue arabe, on retient des titres comme «Lella Saida», de Tarak Chibani, «Kazma» de Salah  Bargaoui, «The Melancholic» de Fathi Laysser,  de Bassma Chaouali, «Goyim» d’Ilham Boussoffara, «1864» de Hassin Ben Amou et «Tin Allah (Boue divine)» de Tayeb Jaouadi. Les arabophones ont été plus prolifiques cette année. Le 2e jury se compose cette année de Mme Messouda Ben Boubaker, Mme Neziha Khelifi, Mme Monia Abidi, M. Hedi Thabet et M. Abdelwahab Brahem.

Qui sera l’heureux gagnant cette année ? On le découvrira ce soir lors de la remise des prix, qui sera organisée en hommage à feu Ben Yedder et rythmée par Hafedh Makni et son Orchestre Symphonique de Carthage.

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